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Expo Sadikatur à l’Institut français d’Alger

De la calligraphie entre géométrie et mathématiques

Dans le cadre du mois de la langue arabe, l'Institut français d' Alger abrite actuellement une belle exposition signée par l'artiste calligraphe Sadik Reda alias Sadikatur. De la calligraphie, mais pas que.
L'artiste a su, en effet, dépoussiérer cet art islamique en lui insufflant une touche résolument contemporaine. Que ce soit sur du bois, de la toile ou du papier sous verre, le dessin de Sadikatur n'est pas statique.
Le fond se fait original tout comme la forme du médium utilisé. La calligraphie se mouvoie dans diverses formes géométriques comme le cercle à déclinaison multiple, imputant un avantage de mouvement et de dynamisme à ces dessins dont le trait se veut tantôt fin et tantôt plus gras. Les couleurs dans lesquelles baigne sa calligraphie sont chaudes parfois à l'instar du jaune et l'orange ou plus classique, austère décliné sur du noir et blanc. «J'ai commencé la calligraphie ensuite j'ai découvert la géométrie sacrée. Cette dernière est une forme de suite qui existe dans les plantes, dans notre anatomie, dans tout ce qui est vivant et là, j'ai découvert les mathématiques sacrées. Ils forment ce genre de formes. Par ce que c'est toujours répétitif. Dans le nombre d'or par exemple, toutes les plantes poussent à la même suite, c'est-à-dire que chaque branche est plus grande que l'autre de 1,618 toujours et entre tous nos nombres, il y a une différence de 1,618. Et là, j'ai appliqué cette mathématique sur ma calligraphie. C'est ce qui fait ces illusions, ces formes d'harmonie» nous a confié l'artiste qui explique en effet que pour ce projet artistique, il a ancré ses recherches dans la géométrie et les mathématiques depuis des années afin de pouvoir les transmuter à travers sa conception de la calligraphie qui est inspirée de l'écriture arabe et l'écriture gothique anglaise, écritures qu'il rappelle était déjà fondées sur les mathématiques. Et de renchérir: «Plus tard, j'ai eu le plaisir de découvrir la géométrie sacrée qui atteste de la perfection de la nature. C'est dans ce contexte que je compte représenter, à travers mes calligraphies, ces formes-là.»Et d'expliquer surtout que son travail est le fruit de l'expérience. «À chaque fois que je trouve un support sur lequel je peux expérimenter mon art, j'essaye et après je vois si ça marche ou pas. J'exerce l'art de la calligraphie depuis 7/8ans. Je suis graphiste designer, de l'infographie. Je fais aussi de la décoration intérieure et du dessin» fait savoir l'artiste dont le vernissage a été marqué par une performance où l'artiste a exécuté un dessin sur de la toile à même le sol, de la musique d'Ibrahim Malouf comme musique d'ambiance pour donner plus d'épaisseur au happening. À noter qu'outre la directrice de l'If d'Algérie, Madame, Ahlam Gharbi, l'attachée culturelle et audiovisuelle à l'ambassade de France, Nicolas Robida, le vernissage a été aussi rehaussé par la présence de monsieur l'ambassadeur de France, François Gouyette.

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