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Samira Brahmia en concert ce vendredi à Alger

Awa sur scène!

Sur initiative de la boîte événementielle Broshing Events, la chanteuse de pop-rock Samira Brahmia se produira, ce vendredi 14 avril, dans le cadre de la manifesation «Thé show» au niveau de Dar Erraïs située au port de Sidi-Fredj.

Elle présentera, à cette occasion, son nouvel album «Awa». L'auteure, compositrice, interprète et guitariste, Samira Brahmia, sera accompagnée sur scène par le célèbre batteur Karim Ziad, de Youcef Boukella à la basse et de Khliff Miziallaoua à la guitare. Sorti en 2022 sur les plates-formes numériques, cet opus qui se veut une ode à la femme, un appel à la paix et la fraternité dans le monde offre un aperçu fidèle de la personnalité de l'artiste, de ses influences et inspirations.
En treize titres, «Awa» propose une rencontre harmonieuse entre patrimoine andalou, musiques africaines, jazz et pop pour rendre hommage «à des femmes et pas que» Et d'ajouter: «Je voudrais raconter tout ce que l'on est: des personnes qui aiment; qui veulent construire; de vivre et de dépasser les souffrances. Aussi, d'être plus fort que l'adversité». confie l'artiste dans un communiqué de presse.
Outre ce concert, nous apprend-on, Samira Brahmia prépare un projet d'envergure, à savoir le «Awa Tour»,-une série de représentations de son nouveau «show»,- prévue pour l'été 2023. Cette tournée réunira des professionnels travaillant avec des artistes tels que Lady Gaga ou encore Céline Dion.
D'ailleurs, pour la concrétisation et la réussite de ce projet ambitieux, le travail a été entamé avec le ministère de la Culture et des Arts pour la mise en place de cette tournée. Lui tenant à coeur, Samira Brahmia affirme qu'elle viendra pour cette tournée algérienne avec de l'innovation et, notamment une équipe et un directeur artistique ayant travaillé avec les plus grands comme Madonna et Will.I.Am... ainsi que des musiciens de talent.
Une artiste métamorphosée
Et d'indiquer:«J'ai envie de présenter un show de qualité internationale. J'ai envie de dire que nous pouvons produire des choses dans notre continent, dans notre pays.
Le public mérite des shows à la hauteur de ses exigences. J'ai envie également de faire des propositions scéniques; chorégraphiques; musicales...J'ai envie d'offrir un moment d'échange durant lequel nous (le public) allons exulter ensemble». Samira Brahmia qui a fait du chemin depuis une quinzaine d'années est une artiste complète. Influencée, très tôt, par la culture anglo-saxonne, l'artiste, auteure, compositrice, interprète, mêle les influences pop-rock, traditions celtiques et sonorités du grand Sud algérien dans ses chansons. Elle décide tôt de vivre de sa musique et prête sa voix à des films et des publicités, avant de sortir en 2006, «Neïliya», son premier opus. Et de s'envoler en France pour vivre pleinement son rêve d'artiste. Elle se fera aussi distinguer sur des plateaux télés, notamment dans l'émission «The Voice» où elle défendait «Haramtou Bik Nouassi», chanson d'amour du creuset arabo-andalou, puis dans «The Voice» MBC galvanisant un auditoire de chaque côté de la Méditerranée. Un signe d'encouragement pour une chanteuse qui revendique son identité plurielle et l'ambition de bousculer les codes pour faire voyager son art hors de territoires assignés. Toute son histoire la porte vers cette multiculturalité.
Un parcours riche et flamboyant
Née en France, elle a grandi sous le soleil d'Alger suivant un parcours d'études: École polytechnique puis Sciences éco. Et si la fille d'Ahmed connaît son patrimoine musical, elle est aussi influencée par les groupes Police, Genesis ou encore Peter Gabriel. Avec cet héritage multiple, elle voue un culte autant à la reine de la chanson hawzie, Fadela Dziria, qu'à de grands noms du jazz ou de la pop. Elle en pince pour le swing d'Ella Fitzgerald, le groove de Cheikha Rimitti, la fougue d'Édith Piaf, la saudade de Cesaria Évora. Elle a comme ses illustres ainées une voix dont le grain, la dynamique, la texture, rappellent celles dont on dit «qu'elles guérissent l'âme». C'est en tête d'affiche que de nombreux professionnels devinent la palette de son talent lors des spectacles «Barbès Café», «Cabaret Tam Tam». Samira a collaboré et partagé la scène avec l'Orchestre National de Barbès, cheb Khaled, Ayo, Rachid Taha, Idir, Gnawa Diffusion, Sucheela Raman ou Justin Adams... Samira Brahmia fait preuve d'un talent d'interprète particulièrement incisif lorsqu'elle se réapproprie les chansons phares d'artistes illustres, de Joni Mitchell à Slimane Azem. C'est ce qui lui vaut d'être choisie pour le rôle principal dans «De SAS en SAS» premier long métrage de l'actrice césarisée Rachida Brakni. Avec ce second album «Awa», composé au plus près de ses émotions, Samira Brahmia offre un aperçu fidèle de sa personnalité. Évoquant les trajectoires de Myriam Makeba ou de Cheikha Rimitti, elle revendique sa liberté de femme et son éthique d'artiste. Un album qu'elle a imaginé comme un tour de chant, jouant de l'intime et de la sensualité, de la gravité ou de l'humour, tricotant des écheveaux arabo-andalou, raï, africain, jazzy ou pop.
Le meilleur reste celui de la voir sur scène où l'artiste se donne corps et âme à sa musique, jouant entre les mélodies qu'elle parvient à tisser en réinventant les accords et les arrangements des compos, comme un vrai artiste de talent qu'elle est!
À ne pas rater son concert de ce vendredi donc!

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