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Le boss était absent

Au mois de février 2023, un incendie, qui aurait pu avoir de dramatiques et regrettables incidences sur le voisinage du parc où avait eu lieu le sinistre, entraîna de sérieuses poursuites par le parquet d’Hussein – Dey (Alger).

Que peut - il arriver de bien grave pour un intellectuel, de plus, un architecte confirmé, que d'apprendre, lui, qui était en pleine réunion avec le wali, des cadres du développement de la capitale et des quelques entrepreneurs chargés de la rénovation de sites importants pour l'avenir d'Alger, l'incendie de son parc? Introduite chez le juge d'instruction du vieux tribunal d'Hussein-Dey (cour d'Alger), l'affaire qualifiée «d'incendie involontaire», fait prévu et puni par l'article 405 du Code pénal, allait faire connaître A.Y. Directeur général, et Med.B. son directeur des travaux, de l'entreprise incriminée dans ce délit, les moments les plus durs de leur jeune carrière. Aux mille tracas, sont venus s'épingler les plus autres éprouvants moments d'attente, de questionnements du juge d'instruction, dont le rôle 1er est de trouver, les tenants et aboutissants de cette triste affaire qui a fait l'effet de bombe, dans les milieux de la société dont les dirigeants craignaient des retombées incalculables sur leur avenir, et celui de leur jeune patron, qui reçut la convocation du procureur comme un boulet de canon, sur sa tête pourtant bien faite, car bien pleine.
L'instruction débuta et se termina correctement. Place au procès qui allait se dérouler sous le regard de l'excellente juge, de la section correctionnelle du tribunal d'Hussein-Dey. Malheureusement pour le duo d'inculpés, la présidente du lundi tomba malade à la veille de Ramadhan 1444. Elle fut remplacée au pied par une jeune magistrate qui s'occupait jusqu'alors, de la section «commerciale»! Deux renvois furent notifiés, avant que le procès ne se tienne durant la 1ère tranche de jeûne. À l'appel de leurs noms, A.Y. et M. B. s'approchèrent du pupitre en ignorant totalement les us et coutumes, des juridictions. Répondant calmement aux nombreuses questions de la juge que mon seigneur Ramadhan empêchait d'aller au-delà de ses forces qui faisaient, qu'elle avait un oeil sur son état à cette heure de la journée. Et comme il était pratiquement 12 heures dépassées de quelques bribes de secondes, l'effet du jeûne ralentissait tout désir de piocher au fond des réponses des inculpés. C'était bon pout tout ce beau monde entré dans un coma qui ne disait pas son nom. À la question de la juge qui voulait savoir quelle était la position du patron de la société, dès qu'il apprit l'incident, il rétorqua sans paniquer, qu'il était loin des opérations, mais, en ayant appris que malheureusement, le sinistre s'était étendu au sein même d'une structure appartenant au ministère de la Culture, le P-DG avait pris la résolution de se déplacer en personne sur les lieux mêmes de l'incendie et d'ordonner illico-presto la réfection de ladite structure voisine, touchée. «Il m'a semblé normal de réparer rapidement les dégâts commis, avant même que je ne m'occupe de mon bien ravagé par l'incendie, provoqué par un subi et inattendu, malheureux court-circuit.» lança, pondérément, l'inculpé.
«Les éléments de la Protection civile arrivèrent non seulement très en retard, mais la citerne... vide.»articule, le directeur des travaux. Pourtant, l'un des deux inculpés rappela aux magistrats, que les pompiers ne quittèrent la caserne qu'après qu'il eut alerté en personne la police, qui se fit le devoir à son tour, de toucher les hommes en uniforme «bleu». Hocine Taka, le procureur réclamera, une peine d'emprisonnement ferme de six mois et d'une amende. L'avocate des deux inculpés jugera cette affaire comme étant un accident. «Nul ne peut applaudir un feu, d'où qu'il émane. Et cette fois, ce fut l'incendie involontaire-type contre lequel on n'y pouvait absolument, rien. Il faut ajouter madame la présidente, la défaillance criarde de la Protection civile, et vous aurez un aperçu de la vraie situation.», souffla le conseil.
Le tribunal décidera de condamner le duo d'inculpés à une amende de vingt mille dinars, de quoi «éteindre» la flamme de «mots», que fit l'incendie,qui, du moins, a eu pour effet, plus de peur que de mal!

De Quoi j'me Mêle

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