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La dame gifleuse

elle est debout à la barre : elle va, pour la première fois de sa vie répondre aux questions d’une juge pour le moins excitée par ce “fait divers” ! Gifler un responsable!

Ce procès a vu les faits se dérouler il y a une quinzaine d'années, lorsque, à cette époque, dans la quasi-totalité des administrations, «le baudet enfourchait son propriétaire»! L'impunité, le laisser-aller et
C'est pourquoi en ces temps de vaches maigres, avec des juridictions qui tournent tant bien que mal, nous vous offrons ce texte revu pour le plaisir d'une lecture reposante. Pourquoi Mimi. A. docteur d'État en travaux publics, a-t-elle, par une journée ensoleillée, balancé une baffe sèche, au vil responsable pour sa non- reconduction, à la tête de son entreprise, pour semble-t-il, une sombre histoire
de harcèlement sexuel, déguisé? Oui, pourquoi?
Le prétoire révèlera tout! La massive et jolie cheffe d'entreprise qui avait ´´osé´´ s'aventurer sur les terres normalement inviolables, des débrouillards protégés, et autres escrocs de tous bords, était appelée à répondre de son fâcheux, et tout de même, condamnable geste commis à l'encontre d'un responsable qui a pris cette Dame, pour ce qu'elle n'est pas. Me Malia Bouzid, sa bouillonnante avocate, était arrivée très tôt au tribunal, la cartouchière pleine de «munitions», en vue de crier sa douleur face à ce délit, que l'avocate nommera «crime», qui ne disait pas son nom.
En effet, «le malappris a reçu une baffe bien placée après qu'il ait provoqué (sans témoin) la demoiselle, qui avait, à travers ce brusque et inattendu geste, démontré à ce voyou, ce que représentait une femme qui veut réussir dans la vie, sans approcher les cochons de son espèce», a clamé le conseil qui a remercié au passage, le procureur pour son solide réquisitoire où il y avait de tout. Se disant révoltée au plus haut point par cet énergumène, elle avait crié sa douleur avant ce comportement quant à sa situation, dans l'aménagement du parc des loisirs à un parc qui a ´´oxygéné´´ toute la région. Seulement voilà: le maire n'a accordé qu'un visa de trois mois alors qu'un visa de trois années aurait été légal et universel. Mais cette femme d'affaires est, aussi bien riche d'idées, belle, potelée, pleine, attirante, élégante et tout et tout. Et ni X, ni, Y encore moins Z, ne lui ont accordé d'oreille attentive.
Le lundi, elle est debout à la barre: elle va, pour la première fois de sa vie répondre aux questions d'une juge pour le moins excitée par ce ´´fait divers´´!Gifler un responsable! Vous pensez bien! Depuis le temps que nous voyons des responsables inculpés et accusés défiler devant les juridictions du pays. Voilà enfin un responsable-voyou qui a reçu une baffe, de la part d'une femme-cadre refoulée de là où elle s'était présentée pour se plaindre. Et ce monsieur avait même des supporters qui voulaient venir au tribunal réclamer ´´leur´´ verdict... Ce n'est pas beau pour un ´´responsable - qui -s'est -très mal -comporté ´´ d'ameuter ses troupes! Et encore, n'était-ce la fermeté du parquet, des troubles pointaient à l'horizon. Voyons, place à la justice, c'est plus raisonnable. Regardons de plus près comment la gifle a été ´´fabriquée´´. Elle était drôlement agacée, Mme A.M, chef d'entreprise. Agacée, la charmante dame, car elle attendait près du guichet unique de la cour, son avocate, pour avoir son avis.
´´Je suis triste à l'idée que je dois choisir entre me taire ou me plaindre!´´ gémit presque l'entrepreneur dont la mine était franchement défaite par une nuit agitée...
Cette ´´hogra´´ a vu Mme, menacée de fermeture de son ´´parc d'attractions et de loisirs fraîchement ouvert aux populations vivant dans un rayon de plus de deux cents km. Pourtant, il n'y a pas si longtemps, selon des témoignages sûrs, elle avait été félicitée par les citoyens qui s'étaient aperçus de la célérité et la rapidité avec lesquelles les travaux avaient été menés rondement, sans avoir pensé une seule minute que le monstre sacré de l'... administration allait mettre des bâtons dans les roues de ce merveilleux projet destiné aux citoyens avides de loisirs en ces temps de vaches maigres où même les travées des stades sont désertes. Et l'administration, pourtant vaillamment portée à bras-le-corps par les collègues du défaillant responsable, rompu aux luttes incessantes, contre la bureaucratie a montré des signes d'essoufflement, où le zèle d'un administrateur, le dispute à l'incompétence! Et cette femme se retrouva dans la tourmente de la paperasse, et des désagréments bureaucratiques!

De Quoi j'me Mêle

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