Des raclées comme héritage
La femme qui crie au délaissement par ses frères lesquels s'obstinent non seulement, à ne pas rédiger la «Fréda», mais encore, est carrément battue par l'un d'eux, et en présence de ses enfants!
Hamed. R. est un hadj très respecté dans la cité qu'il habite depuis maintenant près de vingt ans, et depuis exactement, la mort du père, qui a légué une grande fortune aux quatre enfants, dont, S. R. la fille unique, il n'a, que des ennuis. Elle s'est sentie résolue à se plaindre pour faire cesser les maux qu'elle subit depuis qu'elle a demandé sa part d'héritage! Elle se sentait rudement ignorée par ses frères, humiliée, en s'avançant devant les magistrats, dont le juge avait deviné la suite. Elle fut invitée à étaler clairement ses demandes.
En commençant sa «plainte», S.R.Murmura un verset du Saint Coran, puis articula: «M. le président, permettez-moi, svp, d'effectuer un retour en arrière, afin que vous saisissiez le calvaire que je vis quotidiennement, avec l'un de mes frères, qui ne croit pas en Allah!», dit la dame, qui laisse s'échapper des larmes de désespoir.
Le juge regarde bien comme il faut la victime, et lancera: «Le tribunal tient à avertir toust les présents, que nous sommes ici, pour une histoire de «coups et blessures, volontaires,» ayant entrainé un arrêt de travail de trente jours, sauf complications. Alors, oui, exceptionnellement, je vous accorde cinq minutes pour votre demande. Faites attention, ne vous mêlez pas les pédales, car il s'agit de vos frangins! Cracha le magistrat, qui jeta un regard circulaire en pleine salle d'audiences, comme pour prévenir, qu'il était bien là «, et qu'il ne permettrait aucun dérapage.
Mon cadet, et l'ainé de S.R. allait surprendre la famille en effectuant une sortie, mais alors une de ces sorties, qui vous prenait à la gorge, à vous couper le souffle: «Alors, p'tite soeur, on t'a remontée contre tes frères, avant de t'accompagner jusqu'a la porte du domicile familial, pour régler tes comptes? Hein, c'est l'étranger, ton maudit mari, qui t'a soufflé cette bizarre demande, ou quoi encore? Je levais les yeux en direction de l'ainé de la famille, attendant certainement, une prompte et sèche réponse à son cadet, mais rien! Alors, je passais ma grosse main sur mes pâles lèvres, que je ressentis plus sèches, que du papier.»
Le juge prit son gros menton volontaire, entre ses phalanges, et déclara: «C'est bon.
Restons sur les coups. Vous, inculpé, qu'est ce qui vous a pris de corriger votre soeur ainée?
- Elle mm'a énervé par ses nombreuses, incessantes et dérangeantes, demandes relatives à la Fréda!»
- Dérangeantes? En quoi? Ce nn'est pas clair, comme argument. En quoi peut-vous déranger votre soeur, venue vous réclamer sa part d'héritage, voulu par le Seul Allah? C'est risqué comme argument. Attention! Ne jouez pas avec les recommandations de l'Éternel! Vous pouvez échapper au châtiment sur terre, mais demain, lors du Jugement dernier?
Y avez-vous sérieusement, pensé?»
L'inculpé voulut ajouter un mot, mais fut arrêté par le magistrat du siège: «Le tribunal en sait beaucoup sur cette affaire. N'ajoutez plus rien. En tout cas, tant que la Fréda n'est pas au rendez-vous, les histoires ne finiront jamais!» trancha le président qui invita Mme la procureure, à requérir. Elle fut brève, considérant les faits simples. Elle demanda l'application pure et simple de la loi et se rassit.
Le juge appela alors les parties en présence et leur demanda de prononcer le dernier mot que la loi a prévu. Ils le firent sans grande conviction, la haine se dessinant sur des visages décomposés par tant de rancune, et d'autres «ingrédients» qu'eux seuls, connaissaient. Eux, c'est-à-dire des frères et soeur divisés par le «dieu» argent, et poussés encore plus dans l'engrenage par le prophète «dinar»!