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De l’or pour les jeunes Algériens

Après Tam et illizi, c'est au tour des jeunes de Tindouf d'exploiter des gisements d'or. Après, il y a les gisements de diamants, ceux des terres rares,...

Nouveau filon. Après les 218 permis d'exploitation d'or remis, il y a un mois, aux jeunes de Tamanrasset et d'Illizi, l'opération se poursuit à travers le pays. Cette fois, c'est dans la wilaya de Tindouf que les jeunes bénéficieront dans quelques jours des mêmes permis d'exploitation d'or. C'est la direction de l'énergie de la wilaya de Tindouf qui en a fait l'annonce lundi dernier. La même source nous apprend que 20 sites aurifères dans la région de Ghar Djebilet seront concernés pour cette opération. Ce sont des superficies allant de 1 à 24 ha qui seront accordées aux jeunes artisans aurifères. Avec toutes les mesures d'accompagnement d'usage tel que le soutien de l'Anade (ex: Ansej) et des structures de la formation professionnelle. Ainsi que les mesures de sécurité évidemment. Ghar Djebilet c'est aussi la région où se trouve l'une des plus grandes mines de fer dans le monde avec ses 2 milliards de tonnes de réserves exploitables. Il a été beaucoup dit sur la teneur en phosphore du minerai de cette mine, or on oublie que la mine a été exploitée avant d'être mise à l'arrêt. En témoignent les photos des installations en ruine. Le minerai est le même. Rentable il a été, rentable il le restera. Fermons la parenthèse et revenons aux jeunes de Tindouf et d'une manière plus générale à la jeunesse du Sud du pays qui retiennent toute l'attention de l'Etat et du gouvernement afin de les faire profiter des richesses naturelles de leur région. Et ainsi réduire le chômage et repousser les orpailleurs venus des pays voisins et que l'ANP ne cesse d'interpeller et saisir leurs équipements d'extraction et autres sacs de roches d'or à l'état brut. Avec ses diverses distributions de permis d'exploitation d'or l'objectif du gouvernement est d'atteindre une production de 500 kg d'or/ an. Pour mieux apprécier ce chiffre, il faut savoir que la production de 2020 a été de 58 kg d'or. 17 de ces 58 kg ont été récupérés par l'ANP lors des arrestations d'orpailleurs illicites. Une production qui ira croissante car le ministre de l'Energie et des mines, Mohamed Arkab, a révélé que des réserves exploitables d'or souterrain estimées à 124 tonnes ont été mises à jour dans le Hoggar. Seulement dans le Hoggar. Dans ce sillage de grandes exploitations d'or et en marge de la distribution prochaine des permis d'exploitation aux jeunes de Tindouf, deux importants gisements aurifères ont été découverts ces jours-ci. Leur exploitation ne peut se réaliser qu'à l'échelle industrielle. C'est pourquoi un avis d'adjudication national et international sera bientôt lancé. Plus globalement, les potentialités minières de l'Algérie sont grandes. Elles sont résumées ainsi sur le site du ministère: «L'activité minière en Algérie est très ancienne et les potentialités minières sont très diversifiées (plus d'une trentaine de substances). Cependant, aux gisements anciens de fer, sel, zinc, plomb, baryte, marbre, sont venus s'ajouter des gisements d'or, wolfram, étain, qui constituent le potentiel minier à exploiter ou à explorer dans le futur, et des indices prometteurs pour le diamant, terres rares, métaux rares et pierres précieuses et semi-précieuses.» Ce qui est très prometteur à court et moyen terme. Ce qui va immanquablement faire rager davantage nos ennemis. Car et même si la diversification de notre économie exige un peu plus de temps que prévu pour se mettre en place, l'exploitation incessante de nos richesses minières nous assurera une diversification de nos rentes. Ce qui permettra, par-là même, de réunir patiemment les conditions exigées par la relance industrielle et, notamment dans sa partie exportable. Autre chiffre pour remonter le moral des Algériens. Dans le dernier rapport 2021 du Conseil mondial de l'or (WGC), l'Algérie est classée 3ème des pays de la région Mena (Moyen-Orient, Afrique du Nord) en termes de réserves d'or avec pas moins de 173,6 tonnes d'or. Avant l'Egypte, la Libye et l'Irak pour ne citer que ces pays. Ceci dit, on se rend compte avec la préparation de la nouvelle distribution de permis à Tindouf un mois après celle de Tam, que le gouvernement accélère la cadence pour offrir aux jeunes des postes d'emploi tout en ouvrant de nouveaux gisements pour «alimenter» notre économie. Et ceci avec seulement l'or. Les terres rares, les diamants ne vont pas tarder à entrer en production. Sans compter le wolfram où nous occupons la deuxième place mondiale derrière la Chine avec des réserves estimées, au bas mot, à 98 000 tonnes. Les richesses naturelles de l'Algérie ce sont ses jeunes, son sol et son sous-sol. C'est la meilleure assurance des Algériens!

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