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Tapis rouge pour le cinéma arabe à Cannes

Le Festival de Cannes a ouvert ses portes, cette semaine, avec une présence plus ou moins forte du cinéma arabe. Plus de six films seront projetés sur la Croisette avec des participations minoritaires de producteurs arabes. Et comme chaque année, ce n'est pas la Compétition, mais la Quinzaine qui offre un véritable terrain d'expression à de nombreux films d'auteur ou de genre, en provenance des quatre coins du monde. C'est l'occasion de dresser la liste des films arabes qui seront présentés pour la première fois lors du festival. En compétition officielle, on notera la présence de la réalisatrice tunisienne Kaouther Ben Hania, nominée aux Oscars pour The Man Who Sold His Skin, qui présente à Cannes son nouveau film. Les Filles d'Olfa raconte l'histoire d'une mère (Hend Sabri) qui découvre la radicalisation de deux de ses quatre filles. Entre espoir, rébellion, violence, transmission et sonorité, le film nous amène à questionner le fondement même de nos sociétés. Le Maroc sera présent avec le film Les Meutes, présenté dans la catégorie Un Certain Regard. Le dernier film du jeune réalisateur marocain Lazraq Kamal retrace le parcours de Hassan et Issam, père et fils, qui vivent au jour le jour dans les faubourgs populaires de Casablanca, enchaînant les petits trafics pour la pègre locale. Un soir, ils sont chargés de kidnapper un homme. Commence alors une longue nuit à travers les bas-fonds de la ville...Actualité oblige, le Soudan sera présent avec Goodbye Julia dans la catégorie Un Certain Regard. Le premier film soudanais à intégrer la compétition à Cannes est réalisé par Mohamed Kordofani, et produit par Amjad Abu Alala and Mohammed Alomda, le film se passe juste avant la sécession du Soudan du Sud, et raconte l'histoire d'une ancienne chanteuse mariée du nord qui cherche à se racheter pour avoir causé la mort d'un homme. On retiendra aussi la présence du film The Nature of Love, réalisé par Monia Chokri, cinéaste canadienne d'origine tunisienne. The Nature of Love raconte l'histoire d'une professeure d'université dont le mariage n'est pas passionnant et qui est attirée par un entrepreneur en bâtiment qu'elle et son mari ont engagé pour rénover leur maison. Même si l'Algérie n'est pas présente officiellement, on retiendra Firebrand, le dernier film de Karim Aïnouz, réalisateur brésilien d'origine algérienne. C'est une pièce historique, on y retrouve Catherine Parr (Alicia Vikander), la dernière femme du roi Henri VIII (Jude Law), dans la fameuse affaire qui a abouti à l'exécution de deux des femmes du monarque, Anne Boleyn et Catherine Howard. À côté de ce film d'un Algérien, on retiendra la projection du film sur l'Algérie, Omar La fraise, présenté hors Compétition à 1 heure du matin.

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