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Macron maintient la force éditoriale de TF1 et France 2

Alors qu'on pensait que les chaînes d'info BFM et Cnews ont gagné en audience, on se rend compte que la présidence française maintient l'exclusivité d'une interview en direct de l'Élysée, ce dimanche, aux journaux de 20 heures de France 2 et de TF1. Le choix des chaînes classiques n'est pas fortuit.
Cette interview intervient dans un moment où le gouvernement français est confronté en cette rentrée aux oppositions qui lui reprochent de ne pas en faire assez contre l'inflation, et que la situation internationale est tendue, que ce soit au Niger après le coup d'État du 26 juillet, ou dans le Haut-Karabakh, une région sécessionniste peuplée d'Arméniens où les militaires azerbaïdjanais ont remporté une victoire éclair en début de semaine.
C'est également, dimanche soir, que tomberont les résultats des élections sénatoriales, où le parti présidentiel français ne devrait pas faire d'étincelles, dans la continuité des élections municipales de 2020. C'est, par ailleurs, une volonté pour ne pas tuer les chaînes classiques.
D'un mois à l'autre, la progression de la télévision numérique terrestre (TNT) bouscule la hiérarchie des chaînes. Après un mois d'avril favorable, ces nouvelles entrantes du paysage audiovisuel ont enregistré un nouveau pic d'audience, en mai. Grâce à la TNT, les «autres télévisions» ainsi que la classe Médiamétrie - ont vu leur audience gagner 3,1% pour culminer à 17,1% de parts d'audience moyenne. Leur succès est tel que ces chaînes sont sur le point de passer devant France 2, sur la deuxième place du podium. Mesurée jusqu'au 27 mai, la chaîne publique ne rassemble que 17,8% de parts d'audience. En un an, France 2 a perdu 1,7% d'audience. Ce nouvel accès de faiblesse n'est que le reflet d'une «baisse générale» qui touche «toutes les chaînes généralistes». Ces dernières doivent faire face à la «progression plus rapide que prévu des autres télévisions». Pour enrayer une baisse «conjoncturelle», on peut continuer à parier sur «la création, l'innovation et les inédits», notamment en fiction. Dans ce contexte de baisse générale, TF1 et Canal+ font exception. Chaque année, la chaîne privée gagne 0,4%. La hausse est encore plus nette auprès des femmes, avec un gain de 1,4%. La performance de TF1 aurait été plus notable encore sans les revers à répétition de ses fictions françaises, comme Mademoiselle Joubert. De son côté, Canal+ tire les bénéfices de son ancrage dans l'actualité politique. La chaîne cryptée profite ainsi du succès du Grand Journal et des ténors de la présidentielle, invités pour l'occasion. En mai, l'autre victime de la TNT a été M6. D'une année sur l'autre, la chaîne privée, a abandonné 1,8% d'audience auprès des 4 ans et plus, et 2,6% auprès des femmes de moins de 50 ans, cible préférée des annonceurs. Sans nier ce nouveau repli, M6 signale qu'elle est «la seule chaîne qui progresse en prime time, depuis janvier, avec 100000 téléspectateurs supplémentaires. Pour remonter la pente, M6 va se «mettre au boulot», pour renouveler ses émissions de la mi-journée et d'avant-soirée, dont les faibles audiences pèsent sur la moyenne de la chaîne».

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