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Les stars occidentales empêchées de s’exprimer sur Ghaza au Festival de Marrakech

Dans un contexte politique sensible, les organisateurs du Festival international de Marrakech ont été instruits d'éviter toute déclaration sur la situation en Palestine et la guerre à Ghaza. Les journalistes marocains et étrangers ont été interdits de poser des questions sur ce sujet sensible lors des interviews avec les célébrités présentes au festival. Cette situation a été surtout dénoncée par un média électronique marocain, Le Desk qui a diffusé une vidéo montrant la gêne des stars hollywoodiennes qui sont interdites de parler de la situation au Moyen-Orient. Ainsi la présidente du jury, Jessica Chastain, a été empêchée de répondre aux questions sur la Palestine par son attachée de presse, qui a insisté sur le fait que l'évènement était dédié au cinéma et à rien d'autre. Mads Mikkelsen, acteur danois, a simplement répondu: «Pas aujourd'hui», lorsque le sujet a été évoqué. Il est clair que les acteurs et actrices présents étaient conscients des restrictions imposées par les organisateurs. Le festival lui-même s'est déroulé dans une atmosphère inhabituelle. Il n'y avait ni tapis rouge ni conférence de presse du jury. Même le réalisateur renommé, Martin Scorsese, habitué du festival, a brillé par son absence cette année. Les stars étaient visiblement mal à l'aise dès qu'il était question de la Palestine. La réalisatrice américaine Dee Rees a déclaré: «Je pense qu'il n'y a rien qui pourrait parler de la question plus clairement et audacieusement que les films que l'on voit pendant le festival.» Elle a refusé d'aborder la question sur le tapis rouge, arguant que ce n'était pas son rôle. La réalisatrice britannique, Johanna Hogg, a également évité le sujet, déclarant: «Jamais de telles restrictions ne sont imposées aux médias.» Les organisateurs du festival veillent au grain, exfiltrant même l'actrice iranienne, Zar Amir, devant les caméras lorsque la question de la Palestine a été posée. Les raisons de cette censure sont connus, le Maroc s'est allié à l'entité sioniste et se retrouve coincé par sa propre diplomatie et sa politique étrangère, et cela malgré la solidarité de son peuple envers les Palestiniens. Ce mutisme dans un festival arabe d'ailleurs, souligne les défis auxquels sont confrontés les acteurs et actrices, lorsque des enjeux politiques sensibles se mêlent à l'industrie cinématographique. Une situation complexe qui rappelle les menaces de l'acteur sioniste, Michael Rapaport, qui a promis de donner une liste des artistes critiquant Israël, afin qu'ils ne travaillent jamais plus à Hollywood. La star, Susan Sarandon, a déjà été sanctionnée pour son soutien pour la Palestine.

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