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Le traitement de l’information des médias français sur la guerre à Ghaza

Le traitement des médias français du conflit au Proche-Orient est toujours compliqué en France. D'abord, la situation sur place ne bénéficie d'aucun suivi régulier, la plupart des médias français en sont réduits à le traiter sous forme de brève, à «bâtonner» des dépêches AFP et, ne disposant d'aucune source du côté palestinien (et encore moins dans la bande de Ghaza dirigée par le Hamas), à reprendre sans précaution les «éléments de langage» proposés par la puissante propagande sioniste. C'est pourquoi à L'Express, au Parisien, au Figaro et à Capital, c'est la même info qui revient entre autres pour publier une brève sans rien y ajouter, à quelques nuances près. Des brèves qui en disent peu aux lecteurs, et long sur la précipitation des rédactions à courir derrière l'information sans chercher à l'étayer et à l'étoffer davantage.
L'information étant reléguée en page 6, dans une petite colonne où la brève, n'est pas lue comme il se doit. Dans un court reportage se voulant «récapitulatif» intitulé 16 Palestiniens tués: ce qu'il s'est passé lors d'affrontements à Ghaza, BFM-TV s'illustre, quant à elle, par sa capacité à délivrer des informations qui obéissent à une ligne éditoriale importante.
La première chaîne d'info de France qui est la propriété d'un sioniste qui gère également I24, la chaîne d'info de la propagande sioniste. En résumé donc: deux lignes, «pour rappel», qui permettent au téléspectateur d'avoir un regard fort éclairé sur la situation... Cnews tribune de l'extrême droite, n'arrive pas à convaincre le téléspectateur français de la véracité de l'information. France 24 qui demeure otage des lobbys sionistes et surtout libanais, est partagé entre le traitement francophone et le traitement arabophone très ouvert. Deux lignes d'une platitude sans nom, qui ne disent rien, ou plutôt tout de la mal-information sur la situation dans les territoires palestiniens.
Pour rappel, Israël et le Hamas se sont livré trois guerres dans l'enclave palestinienne depuis 2008, et observent depuis 2014 un cessez-le-feu tendu. Les tirs israéliens n'épargnent personne, là encore la presse est toujours la cible des tirs de blindés. Là encore, les syndicats français de journalistes SNJ, SNJ-CGT, Cfdt-Journalistes, membres de la Fédération internationale des journalistes (600 000 adhérents dans le monde), affirment leur solidarité avec leurs confrères palestiniens et leur syndicat. Il reste encore la solidarité de la corporation qui est toujours présente dans les situations les plus complexes dans un conflit.

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