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Le cinéma arabe s'auto-récompense au Festival de Cannes

Chaque année depuis 2015 parallèlement au Festival de Cannes, est organisée par la société égyptienne Mad Solutions avec le soutien de l'International Emerging Film Talent Association et de l'Arab Cinema Center, les Arabs Critics Awards. Une compétition installée pour combler le manque de reconnaissance du festival. Le cinéma arabe qui est pratiquement ignoré par le Festival international se congratule au bord de la Croisette. Ainsi Hanging Gardens a remporté le Prix du meilleur film. Réalisé par Ahmed Yassin Aldaradji. Au coeur de Baghdad, la vie du jeune Asaad prend un tournant inattendu, lorsqu'il découvre une poupée oubliée dans une décharge. Alors qu'il protège Salwa, leur lien devient un symbole de résilience au milieu d'un monde turbulent. Adam Bessa a remporté le Prix du meilleur acteur pour sa performance exceptionnelle dans Harka. En tant qu'acteur franco-tunisien, Bessa a été acclamé dans de nombreux festivals de cinéma, dont Cannes et le Festival du film de la mer Rouge, pour sa représentation d'un vendeur de rue confronté à une terrible solitude et misère à cause du système tunisien. La comédienne maroco-belge, Lubna Azabal, a reçu le Prix de la meilleure actrice pour son rôle remarquable dans The Blue Caftan, qui a été l'entrée du Maroc dans la catégorie Long métrage international aux Oscars 2023. Le film tourne autour d'un couple qui gère un magasin de caftans dans la médina de Salé. Leurs vies sont bouleversées lorsqu'un bel apprenti arrive. La réalisatrice marocaine Maryam Touzani du film Le Bleu du Caftan, coécrit par Nabil Ayouch, a également été récompensée par le Prix du meilleur scénario. De plus, Virginie Surdej, la directrice de la photographie du film, a été reconnue pour sa contribution exceptionnelle à la cinématographie. Pour sa part, Youssef Chebbi, cinéaste tunisien, a reçu le Prix du meilleur réalisateur pour son travail dans Ashkal. Le film plonge dans une enquête autour de la mort d'un gardien dont les restes calcinés sont découverts au milieu d'un chantier de construction dans les jardins de Carthage. Cette exploration cinématographique dépeint le contraste entre les nouveaux bâtiments et les espaces abandonnés de la région. Valentin Feron a été reconnu pour le meilleur montage en Ashkal. Par ailleurs Foragers, un documentaire du cinéaste palestinien Jumana Manna, a remporté le Prix du meilleur documentaire. Le film met en lumière la pratique de la cueillette de plantes sauvages comestibles en Palestine et l'impact des lois israéliennes sur la nature sur cette pratique ancienne. De son côté, Amine Bouhafa, compositeur franco-tunisien, a reçu le Prix de la meilleure musique pour son oeuvre dans Sous le figuier. Réalisé par Erige Sehiri, le film dépeint les relations qui se développent au sein d'un groupe d'hommes et de femmes lors de la récolte estivale. Le Centre du cinéma arabe a introduit un guide du cinéma arabe en anglais sur son site Internet. Cet outil complet offre aux cinéastes une mine d'informations et de ressources sur le cinéma arabe. Son objectif est d'aider les cinéastes à accéder aux marchés mondiaux et d'aider les experts de l'industrie à reconnaître les projets cinématographiques arabes.

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