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La cause palestinienne sur la Croisette au Festival de Cannes

La guerre à Ghaza et la cause palestinienne se sont invitées sur le tapis rouge du Festival de Cannes, au deuxième soir des festivités. L'actrice franco-algérienne Leïla Bekhti a affiché son soutien à la Palestine, en arborant un petit pin's sous forme de pastèque sur sa sobre robe noire, pour sa première montée des marches de la saison. Depuis plusieurs mois, le symbole de la pastèque est utilisé pour représenter la Palestine - et l'engagement en faveur de la cause palestinienne - en raison de la proximité de ses couleurs avec celles du drapeau palestinien. En avril dernier, Leïla Bekhti s'était engagée aux côtés de l'Unicef pour les enfants de Ghaza dans une vidéo poignante. Il faut dire que la majorité des grands du showbiz affichent leur soutien pour la cause palestinienne. Alana Hadid, créatrice de mode et soeur de Bella et Gigi Hadid, a annoncé le lancement d'un label de production et de distribution de films indépendants, Watermelon Pictures. Décrit comme un label appartenant à des Palestiniens, il a pour objectif de promouvoir la représentation culturelle, la défense des droits et de mettre en lumière les voix des cinéastes palestiniens sous-représentés dans le monde entier. Pour donner plus de signification au nom Watermelon Pictures, la société a précisé, dans un communiqué, que la pastèque tranchée (watermelon en anglais), par ses couleurs (noir, vert, rouge et blanc), figure la Palestine. Comme le rappelle Libération, ce symbole est apparu en Palestine lors de l'interdiction par Israël de brandir le drapeau palestinien et ses couleurs après la prise de contrôle de la Cisjordanie en 1967. Le premier film labellisé annoncé est le documentaire The Walled Off de Vin Arfuso, portant sur l'hôtel du même nom, conçu par l'artiste Banksy, en face du mur de séparation et géré par des Palestiniens. Mais point de manifestation politique, ni côté public ni côté montée des marches. Une discrétion à l'extrême qui pourrait basculer avec la présentation vendredi de La Belle de Gaza, documentaire dans le milieu très fermé des femmes transgenres palestiniennes réfugiées à Tel-Aviv. Si aucun film palestinien n'est présent en sélection à Cannes, Vers un pays inconnu, du réalisateur danois d'origine palestinienne Mahdi Fleifel, suit deux jeunes cousins palestiniens se retrouvant en Grèce, après avoir fui un camp au Liban. Le film est présenté à la Quinzaine des cinéastes. Au Marché du film, le plus grand au monde, le pavillon du «Film arabe» a déroulé une grande banderole appelant à soutenir l'industrie des Territoires occupés ou ses cinéastes en exil. Ainsi, le stand algérien, de retour après six ans d'absence, a déjà affiché son soutien pour la Palestine.

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