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Au Maghreb, les Libyens aussi veulent mettre leur couscous à l'honneur

Plat du Maghreb associé au Maroc, à l'Algérie et à la Tunisie, le couscous est aussi une affaire libyenne. Après un demi-siècle de chaos, les Libyens aspirent à une reconnaissance internationale pour leur patrimoine gastronomique. Sur le site du théâtre antique romain de Sabratha, à environ 70 km à l'ouest de la capitale Tripoli, des dizaines de cuisiniers présentent au public un couscous géant, spécialité dans toute l'Afrique du Nord. Sur un plat de quatre mètres de diamètre, on verse les près de 2.400 kilogrammes de semoule, de viande de mouton, de potiron, et, surtout, de l'incontournable «bossla», ces oignons confits au beurre clarifié. Les familles se rassemblent joyeusement autour du plat géant, gardé par des policiers.»Tout le Maghreb est réputé pour son couscous, qui nous distingue de l'Orient arabe», s'enorgueillit-on: «C'est une partie de notre identité, de notre culture, de notre patrimoine et nous en sommes fiers». Pourtant, la Libye est le seul pays du Maghreb ne figurant pas depuis 2020 au patrimoine culturel immatériel de l'Unesco. La raison: l'État n'a pas adhéré à cette convention onusienne. Alors, la société civile se mobilise pour faire «avancer le dossier en mettant la pression» sur les autorités embourbées dans une grave crise politique.

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