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Tebboune et les énergies assoupies

L'anée 2022 sera celle de toutes les séductions. Après avoir installé, sur des bases solides, l'édifice institutionnel, le président de la République entame la phase II du projet pour lequel il s'est engagé devant les Algérien dès sa prise de fonction en décembre 2019. Abdelmadjid Tebboune s'attaque au vaste chantier socio-économique et c'est dans le gisement «des énergies assoupies» qu'il entend ciseler cette Algérie nouvelle. L'idée est largement esquissée dans son message de voeux à l'occasion de l'avènement du Nouvel An 2022. Le temps est venu «(...) pour le rétablissement de la confiance en les capacités immenses, freinées et marginalisées», a affirmé le Président soulignant que le pays amorce une renaissance nationale reposant sur la mobilisation des forces et des potentialités latentes. L'on comprend que les blocages bureaucratiques sont immenses et les dégâts sérieux. Faut-il y renoncer pour autant? Le temps n'est pas au défaitisme et un soldat convaincu n'abandonne jamais le champ de bataille. Le président Tebboune cible le mal, fait son diagnostic avant de prescrire un premier remède d'attaque: la nécessité de libérer les énergies. Il fait référence aux jeunes et aux potentialités bloquées par des entraves bureaucratiques, «résultat naturel des mentalités de la rente et d'actes de corruption qui ont rongé les capacités de la nation». Quel gâchis! Tout est dit, résumé et ficelé dans ces propos adressés aux décideurs à tous les niveaux de responsabilité. Il les enjoint à appliquer une double détente qui consiste non seulement à relever le défi économique, mais à rétablir la confiance du citoyen en ses gouvernants. Car, par sa recommandation expresse à «libérer» les énergies, le président entend faire confiance aux compétences nationales et au patriotisme des Algériens. Pour ce faire, seule une démarche politique assumée est capable de libérer les larges catégories sociales du cercle de l'exclusion et de la marginalisation. Mais par quel mécanisme galvaniser, secouer et réveiller tout ce potentiel? Comment revaloriser les aspirations de tout un peuple, lui redonner confiance, recréer le lien social rompu par deux décennies d'illusions et de gabegie? Ce sont les ressorts de ce grand chantier du président Tebboune. Les possibilités existent et il suffit juste de rappeler aux hommes politiques, au décideurs des administrations qu'ils ne sont pas les seuls dépositaires du pouvoir à la suite d'une relation verticale et à sens unique. Tout un chantier à lancer et des mentalités à changer. Comme viatique, il faut du courage politique, de la constance et une justice sociale. Le projet est à la fois noble et grandiose. Il est réalisable parce qu'une fois confiants et convaincus, les Algériens sont capables de miracles. 

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