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Les nouveaux maires

Au regard des premières tendances qui se dégagent après le dépouillement des bulletins de vote des élections locales de samedi dernier, il semble clair que l'on se dirige vers une recomposition du paysage politique à l'échelon local. Même si certains cercles voudront relativiser cette nouvelle réalité politique en invoquant un taux de participation au tiers de l'électorat, il n'en demeure pas moins, que la carte politique se dessine bel et bien et prend forme de scrutin en scrutin. Il va de soi que les résultats finaux donneront une vision plus claire et donc certainement plus proche des rapports de force sur la scène politique, mais les citoyens à l'échelle de leurs propres communes constatent déjà, de visu, les influences de partis qui auront la gestion des Assemblées populaires communales. Le Front El Moustakbel, le mouvement El Bina ou encore d'autres listes indépendantes feront leur entrée dans pas mal d'assemblées avec l'ambition d'en diriger les destinées. Les citoyens lambda qui observent cette mue de la scène politique locale constateront donc que les choses évoluent effectivement. Beaucoup de nouveaux partis, pas très connus jusque-là, vont marquer leur territoire vis-à-vis de l'exercice du pouvoir local. Les cadres de ces formations promus par le suffrage universel à des fonctions de gestionnaires affichent déjà clairement leur volonté d'exercer leur mandat, autrement que comme appendice du parti majoritaire. Ils veulent y aller franco et le Code électoral leur en a donné les moyens juridiques. Il leur reste à utiliser les moyens dont disposent leurs communes respectives pour exercer un pouvoir légitimé par des élections, dont la transparence ne fait visiblement aucun doute. C'est dire que ces élections n'ont pas fini de faire parler d'elles. Et c'est le citoyen-électeur, au même titre que le citoyen-abstentionniste qui se chargeront de rappeler aux nouveaux élus leur devoir vis-à-vis de la cité. Et pour cause, les Algériens savent désormais que ce ne sont ni les cercles occultes et encore moins les injonctions administratives ou sécuritaires qui ont «imaginé» les prochaines Assemblées populaires communales et de wilayas. Tout le monde sait parfaitement que les édiles devront désormais leur pouvoir à leurs électeurs et seulement à leurs électeurs. En un mot, comme en mille, les cinq prochaines années seront celles de l'observation, du contrôle populaire.Elles se termineront par la sanction positive ou négative. Il faut souhaiter que les maires auront face à eux une véritable opposition constructive et prompte à réagir dans l'intérêt public.

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