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Les marchands du désespoir

Ferments de la haine et de désintégration de la société, les «fake news» reviennent cette semaine. Avant hier, des citoyens de Annaba étaient affolés par une prétendue pénurie de carburants. L'information était évidement fausse, mais elle illustre l'invasion de l'espace public par le mensonge. Cet exemple de la frayeur suscitée à Annaba peut paraître caricatural, il n'est malheureusement pas isolé. Le citoyen vit quotidiennement ces agressions qui ont tout l'air de procéder d'une entreprise de déstabilisation savamment orchestrée. Les marchands de malheur décidés à saper le moral des Algériens, savent s'y prendre. Le timing est bien choisi pour nourrir l'angoisse et semer le malheur: c'est au moment ou l'Algérie a décidé de passer à une deuxième phase de réformes après avoir planté solidement l'édifice institutionnel. Le président de la République n'a pas cessé de souligner que cette année 2022 sera exclusivement consacrée au volet économique affirmant que tous les dossiers susceptibles de concourir au développement du pays seront pris en charge. Le chef de l'Etat a ordonné au gouvernement de venir à bout, avant fin décembre courant, du traitement de tous les dossiers relatifs aux projets d'investissement, toujours à l'arrêt. Dans son allocution à l'ouverture de la Conférence nationale sur la relance industrielle, le 4 janvier dernier, Abdelmadjid Tebboune a souligné qu' «après le parachèvement de l'édifice constitutionnel et institutionnel, 2022 sera exclusivement consacrée à l'économie, et là nous verrons, a-t-il dit, qui des responsables suivront notre démarche et ceux qui l'entraveront». Tout est dit dans cette sentence «qui se sent morveux se mouche!». Il n'est pas exclu ,en effet, qu'il y a toujours des responsables que cette démarche n'arrange pas, que des puissances financières qui se sentent menacées et des nababs bousculés. C'est donc une phase charnière que vit l'Algérie décidée à tourner une page de son processus d'édification.
C'est ce moment précis qui a été choisi par les receleurs de bobards pour propager leurs sornettes. Ils attaquent sournoisement. Ils noircisseur la situation dans le but de dissimuler, de disqualifier auprès de l'opinion toute action positive entreprise par le président et les autorités. C'et à ce prix que carbure leur machine destructrice. Les derniers spasmes d'une bête agonisante engendrent souvent des dégâts. Faut-il alors s'étonner de la soudaine prolifération de fake-news?

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