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Le tourisme algérien et la pandémie

Artifice. Lors de la réunion du gouvernement tenue mercredi dernier, le ministre du Tourisme a présenté une communication sur son secteur où il a «rappelé les difficultés auxquelles est confronté le secteur du tourisme face à la crise sanitaire mondiale due à la pandémie de coronavirus (Covid-19), qui a lourdement impacté l'activité touristique mondiale avec un grand recul du chiffre d'affaires des établissements hôteliers», pouvait-on lire sur le communiqué publié à l'issue de la réunion. Suite à quoi «des mesures urgentes» ont été préconisées pour «remédier à la situation». Parmi ces mesures le «soutien financier en faveur des entreprises et opérateurs touristiques». Ainsi donc, ce serait le coronavirus (Covid-19) qui aurait terrassé notre tourisme. Et qu'il faudrait que l'Etat mette la main à la poche pour renflouer les caisses des opérateurs «contaminés». En d'autres termes, avant le début 2020, le secteur du tourisme chez nous se portait comme un charme. Et que sans la pandémie, les Iles Baléares n'auraient eu qu'à bien se tenir. Il ne s'agit plus de déficit de communication institutionnelle, mais d'un état bien plus grave. D'ailleurs, on retrouve dans le même communiqué la «remise sur les rails» du vrai diagnostic du secteur du tourisme et de son protocole «thérapeutique». En effet, il est précisé que «le Premier ministre a demandé au ministre du secteur de veiller à réorienter prioritairement l'action des agences de voyage, vers le développement du tourisme intérieur». Ce qui est la seule solution viable pour espérer sortir notre tourisme du marasme dans lequel il se débat depuis la nuit des temps. Le marché national existe. Il a ses exigences. Les opérateurs doivent les découvrir et s'y conformer. Il n'y a aucun espoir de conquérir une quelconque part du marché international si l'on ne parvient même pas à conquérir le consommateur national. Dans les deux cas, le tourisme répond à des normes qui sont la qualité et les prix. La qualité n'est pas seulement dans les détails les plus exposés. Elle se cache dans l'infiniment petit. Tout comme l'accueil n'est pas dans le sourire purement commercial, mais dans celui qui traduit les prédispositions humaines à servir les autres. Quant aux prix, il faudra se défaire du retour sur investissement en une nuit. Il faut du temps et du nombre. Ceci dit, notre tourisme souffre plus de problèmes endogènes. La pandémie l'avait trouvé déjà bien mal en point! 

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