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Le pari du Président

Le changement attendu par les Algériens serait-il en marche et a-t-il commencé à prendre forme dès avant-hier, à travers le début d'un nouveau processus de dialogue initié par le président Tebboune? La réponse est que le changement a bel et bien débuté. Il a pris racine dans la Constitution amendée, le Code électoral refondé, le renouvellement du personnel politique, l'intégration de la société civile et la jeunesse dans la dynamique nationale... En un mot comme en mille, les Algériens ont touché du doigt la nouvelle République. Mais le nouveau visage de l'Algérie post-Hirak n'est pas encore totalement formé. Les esquisses existent, mais il reste encore la dernière couche, celle qui convainc, qui suscite l'adhésion de tous. Il faut bien admettre que les citoyens qui n'ont pas majoritairement appuyé la nouvelle orientation de la République par leur acte électoral, ne ressentent pas encore les effets dans leur quotidien. Ils devinent bien un frémissement, une volonté de hisser le pays vers le haut.
La gestion de la pandémie de Covid-19 dans un contexte économique plus que détestable, les initiatives en faveur du pouvoir d'achat des plus démunis, dans un climat financier délétère et l'insistance du chef de l'État à poursuivre sur la voie, malgré les critiques du FMI et autres «experts», auront été des indices probants de la nouvelle ère. Ce sont là des faits indéniables que personne ne peut démentir. Et l'institution de l'allocation chômage couronne l'engagement de la nouvelle République. Les Algériens notent tout cela, mais demeurent visiblement sceptiques quant au rôle que pourraient jouer la classe politique, la société civile et la jeunesse dans un contexte institutionnel qui peut paraître quelque peu fragilisé par un manque d'engouement populaire dans son édification.
Cela est juste, mais il est également admis par tous les instituts des sciences humaines qu'un processus politique ne se décrète pas. C'est un long cheminement, qui repose sur une conscience nationale préalablement forte. En cela, les Algériens en sont dotés et l'ont démontré durant la révolution d'indépendance, au lendemain des événements d'octobre 1988, tout au long de la décennie du terrorisme, lors du printemps noir de 2001 et plus récemment durant le Mouvement populaire du 22 février 2019. Les citoyens connaissent l'importance de leur République, savent le poids du sang versé par des générations d'Algériens. Aujourd'hui, il leur faut s'entendre autour d'un contrat républicain. Cela passe par la consolidation des institutions. C'est le pari du président Tebboune.

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