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Le droit et l’Occident

Au sommet arabo-islamique de Riyadh, les États arabes normalisés ont été le rempart de l'entité sioniste face aux propositions des pays tels que l'Algérie, la Syrie, l'Irak, le Liban et le Yémen, notamment, de sanctionner concrètement la barbarie de son armée dont l'agression à Ghaza et en Cisjordanie illégalement occupée, depuis 1967, s'accompagne de crimes de guerre et de crimes contre l'Humanité. Ces États normalisés démontrent, une fois de plus, qu'ils vivent à l'heure des intérêts exclusifs, soucieux de la «protection» monnayée que leur assurent les États-Unis, à la fois contre la colère de leur peuple et contre une «menace» régionale brandie à ce seul but. S'asseoir encore et toujours aux côtés de ces États normalisés et en voie de l'être, dans les mois qui viennent au cours desquels le sort de Ghaza et de la Palestine en général sera scellé pose incontestablement problème. C'est pourquoi la question devenue incontournable a trait à l'utilité de ces «réunions d'urgence», convoquées des jours, voire des semaines, après les évènements parfois tragiques comme l'agression barbare contre Ghaza, par une Ligue arabe devenue une coquille vide, tant par ses attendus que par ses déclarations finales sans conséquence aucune. Sans doute, fallait-il garder un certain espoir afin de mobiliser les consciences mais lorsque l'impuissance atteint un tel degré, il faut aussi en tirer les enseignements logiques.
Le procureur de la CPI, l'avocat britannique Karim Ahmad Khan, avait promptement dénoncé l'opération du Hamas, le 7 octobre, mais il est, depuis, étrangement silencieux face aux exactions de l'armée sioniste, coupable au regard du monde entier, de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité, jusqu'à provoquer de gigantesques manifestations dans toutes les grandes villes et notamment...à Londres. C'est que la notion du droit international comme celle du droit humanitaire est équivalente à la vérité, telle qu'elle apparait en-deçà et au-delà des Pyrénées. Ce genre de droits est une invention par et pour l'Occident qui considère que l'un comme l'autre ne s'appliquent qu'aux «peuples civilisés», c'est- à- dire aux pays occidentaux et à eux seuls. Tous les autres peuples peuvent être traités de la pire manière, du moment quu'ils ne sont que des «animaux» ainsi que l'ont clamé, haut et fort, les dirigeants sionistes, tributaires de la doctrine judéo-chrétienne dont on connaît les effets durant les affres séculaires de la colonisation.

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