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La guerre de demain

Les deux jours de conclave au Palais des nations auront beaucoup servi. C'est en tout cas, ce qui ressort de l'abondante littérature produite par les cinq ateliers dédiés à conceptualiser l'Algérie de demain. Moins bureaucratique, plus offensive sur le plan économique et toujours soucieuse du bien-être des citoyens. Le Premier ministre, qui a suivi de bout en bout les travaux de cette conférence sait, certainement que la littérature ne construit pas des Etats. Encore faut-il traduire toutes les recommandations issues du conclave en textes de loi lisibles et surtout applicables sur le terrain. Et ce n'est toujours pas suffisant. Il faut aussi que les agents de l'État, appelés à traduire ces règlements sur le terrain, soient mus par la volonté nécessaire à faire reculer le monstre bureaucratique. Celui-ci n'abandonnera pas aussi facilement. Il s'agit donc de ne pas faire preuve de naïveté et penser qu'une seule conférence, aussi réussie fut-elle, soit la panacée au gros problème qui empêche le pays de décoller véritablement.
Le président de la République a dit aux cadres de la nation que l'Algérie a ses racines. Elles sont profondes. Elle a des piliers solides: son peuple, son armée et sa diplomatie. L'armée fait sa part du travail en sécurisant les frontières et en déjouant les nombreuses tentatives de semer le chaos. La diplomatie n'est pas en reste en se dressant en parapluie protecteur contre des visées malsaines de certaines parties étrangères malveillantes. Reste le troisième et certainement le plus important pilier, le peuple. Il est puissant par ses martyrs et résolu à jouer pleinement son rôle dans cette nouvelle guerre que les Algériens doivent impérativement mener pour stabiliser durablement leur République. Celle-ci commence à peine. Mais encore faut-il armer le peuple, lui montrer la voie pour le conduire à la victoire. L'arsenal dont a besoin la société a un nom. Le Premier ministre l'a évoqué, hier, dans son discours de clôture de la conférence gouvernement-walis. Il s'agit de la communication, dont il faudra ouvrir un maximum de canaux. Les chefs de daïra, les walis, le ministre doivent considérer les maires et les députés comme des partenaires. Et ces derniers sont censés s'ouvrir entièrement à la société civile. C'est à travers une interaction permanente que la bête bureaucratique sera vaincue. La nouvelle guerre des Algériens se mènera sur le terrain de la confiance entre l'État et les citoyens et l'enjeu est l'émergence économique, sociale et culturelle.

De Quoi j'me Mêle

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