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La fascination d’Istanbul

La sécurité alimentaire est le grand enjeu du moment! La crise ukrainienne a mis a nu les failles du système alimentaire à travers le monde. L'Algérie qui s'en sort bien pour le moment, a décidé de prendre ses devants.
Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a ordonné au gouvernement de trouver des solutions afin de réussir ce grand défi. Au front de cette bataille, le ministre de l'Agriculture et du Développement rural, Mohamed Abdelhafid Hani, a réuni, hier à Alger, les cadres de son secteur représentant les 58 wilayas du pays. «La situation que traverse actuellement le monde nous montre qu'il est nécessaire de changer notre politique envers la production nationale», a-t-il soutenu rappelant, notamment les tensions sur le blé et l'huile de table. «Beaucoup de pays font face à une situation difficile pour couvrir les besoins alimentaires de leur population, à l'instar des crises alimentaire du blé et des huiles», a-t-il souligné. «Cela doit nous faire réfléchir sérieusement à l'avenir afin d'opter pour un nouveau paradigme qui nous mènera vers une nouvelle politique de production», a poursuivi le ministre non sans insister sur le développement de la production locale. «Nous devons nous appuyer sur nos ressources humaines et nos compétences pour assurer notre autosuffisance en produits agricoles», estime-t-il. En plus de couvrir les besoins internes et de réduire la facture d'importation, l'agriculture doit aussi être un vecteur de devises pour le pays. «Nous devons développer dans ce sens une stratégie nous permettant d'augmenter la production nationale et de créer de la richesse», rétorque-t-il. Dans ce sens, Mohamed Abdelhafid Hani, rappelle que le secteur occupe désormais une place importante dans l'économie nationale. «Notre nouvelle stratégie doit ainsi permettre d' augmenter la production nationale, créer de la richesse, créer des emplois, améliorer les conditions de vie des habitants et préserver les ressources naturelles», soutient-il. Le ministre de l'Agriculture a également révélé que la réunion qu'il a présidée est avant tout une évaluation des programmes de développement agricole et rural qui ont été mis en oeuvre sur le terrain. «Cela afin d'assurer la réussite de la campagne agricole de la saison en cours, notamment l'opération moisson-battage, ainsi que les mesures préventives de lutte contre les feux de forêt», a-t-il attesté. Il ainsi rappelé la nécessité de mettre en place des objectifs clairs afin de pouvoir réorienter la politique agricole, ce qui doit permettre d'atteindre les objectifs tracés. «Cette rencontre permettra de tracer les objectifs et de réorienter la politique agricole à travers un plan de relance du secteur, assurant une amélioration continue de la qualité des produits agricoles», a-t-il soutenu soulignant que «ce choix stratégique a été clairement exprimé à travers l'orientation économique ordonnée par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune».
Le ministre de l'Agriculture s'est également réjoui de la baisse, ces derniers jours, des prix des produits agricoles sur le marché. «Cette baisse était attendue en raison de plusieurs indicateurs, dont le principal est la mise sur le marché de grandes quantités de produits de saison», assure-t-il. Hani évoque également les décisions prises par le président Tebboune avec, notamment la réduction des intermédiaires intervenant sur le marché. Il donne comme exemple l'autorisation de la commercialisation directe, de l'agriculteur au consommateur. Le SG de l'Union nationale des paysans algériens (Unpa), Abdellatif Dilmi, a relevé, pour sa part, l'importance de la coordination entre les différents acteurs dans l'examen des questions liées au secteur agricole pour un meilleur rendement. Il a appelé tous les acteurs à trouver des solutions pratiques selon une approche structurée reposant sur le dialogue pour sortir avec une vision adaptée aux exigences de la sécurité alimentaire. Pour le SG de l'Unpa, «la concertation et le dialogue constituent la base de toute solution quelle que soit la difficulté ou la contrainte». De son côté, le président de l'Union nationale des agronomes (UNA), Mohamed Yazid Hambli, a expliqué que la conjoncture mondiale actuelle imposait une nouvelle politique de gestion du secteur agricole qui doit reposer sur la coordination et la concertation entre tous les partenaires.

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