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L’heure de vérité

Devant le tollé international suscité par le crime israélien contre la journaliste américano-palestinienne Shireen Abu Akleh, il était difficile à certains pays et notamment ceux qui se parent d'être investis dans la défense des droits de l'homme de faire encore preuve de laxisme et de silence complice. C'est pourquoi le Conseil de sécurité de l'ONU a fini par se résoudre à «fermement condamner» l'assassinat dont l'armée sioniste cherche à se dédouaner. Initiée par...les Etats-Unis, cette résolution est extrêmement rare, pour ne pas dire rarissime, et elle témoigne d'un début de ras-le-bol que l'arrogance criminelle de l'Etat hébreu commence à engendrer, y compris auprès de ses soutiens inconditionnels. La position onusienne va même jusqu'à réclamer «une enquête immédiate, approfondie, transparente et impartiale» sur ce meurtre. Et comme l'Union européenne qui a «condamné l'usage disproportionné de la force et le comportement irrespectueux de la police israélienne» envers le cortège funèbre de Shireen, bousculé et matraqué avec une sauvagerie coutumière, le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken a, lui aussi, été «profondément troublé de voir les images « de cette barbarie sioniste agressant les Palestiniens portant le cercueil de Shireen devant l'hôpital Saint-Joseph. Le peuple palestinien et, avec lui, tous les peuples arabes et musulmans, avaient quelque doute sur cette capacité de la communauté internationale bien pensante à réagir face aux exactions continues de l'Etat hébreu. Il semble que l'heure de vérité a enfin sonné et que les puissances alliées de l'entité sioniste soient en mesure de relativiser leur soutien à une politique criminelle évidente, confortée par un rare sentiment d'impunité qui pousse les dirigeants hébreux à surenchérir sans cesse sur le terrain de l'oppression et de la colonisation, confortés, il est vrai, par l'indignité de certains Etats arabes, assujettis corps et âme à l'entité sioniste. Les snipers assassins de l'enfant Mohamed al Dera, en septembre 2000, et de Shireen, n'auront à répondre de leur crime abject que devant la justice immanente, fort heureusement incontournable, mais le peuple palestinien est plus que jamais en droit d'exiger une justice réelle face à une telle ignominie qui consiste à martyriser toute une population, tuée au jour le jour, emprisonnée sans procès aucun, chassée de ses maisons et de ses terres, au vu et au su d'un monde occidental qui semble, soudain, sonné par l'ampleur des exactions sionistes. L'injustice et le mépris sans limites vont-ils enfin conduire cette communauté internationale, trop longtemps sourde et aveugle, à une réaction objective contre l'intolérable barbarie? 

De Quoi j'me Mêle

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