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L’Algérie et le Washington Post

Après une période d'essoufflement et d'incertitude, l'économie algérienne retrouve des couleurs. Les opérations militaires menées, à l'aube du 24 février dernier, par l'armée russe en Ukraine ont affolé le marché pétrolier. Le baril frôle les 120 dollars se rapprochant du record de juillet 2008, (147 dollars) en pleine crise des subprimes. À quelque chose malheur est bon. Le quotidien américain The Washinbton Post, estime que cette situation de guerre, «crée de nouvelles opportunités en Algérie et dans d'autres pays africains. L'Algérie exportait déjà du gaz vers l'Europe avant que la guerre n'éclate. Elle l'envoyait par pipeline vers l'Italie et l'Espagne». En effet, étant l'élément pivot qui rééquilibre les comptes financiers du pays, la manne pétrolière offre une bouffée d'oxygène aux dirigeants algériens qui ont décidé de faire de 2022 l'année de la relance économique. Si l'Algérie a été jusque-là un acteur moyen dans le jeu mondial des exportations de pétrole et de gaz, l'actuelle crise énergétique la replace au coeur des enjeux géopolitique mondiaux. L'afflux financier vers l'Algérie qui découlera de cette crise attire déjà les convoitises des institutions financières internationales. Le FMI a réalisé ses prévisions des recettes pétrolières des pays arabes exportateurs de pétrole. Il révèle que les revenus pétroliers de l'Algérie pourraient atteindre les 58 milliards de dollars d'exportations durant cette année 2022. Un montant qui classe l'Algérie parmi les premiers dans le monde arabe, bien évidemment derrière les pays du Golfe. À la tête du peloton, l'Arabie saoudite trône avec 327 milliards de dollars suivie par les Emirats arabes unis avec 190 milliards de dollars. Viendra ensuite, l'Irak censé engranger 149 milliards de dollars, le Koweït, avec 102 milliards de dollars. Le Qatar qui devrait recevoir 84 milliards de dollars se classe juste avant l'Algérie. Pour le moment, l'Opep + qui regroupe 23 pays exportateurs de brut n'a pas jugé utile d'augmenter sa production pour freiner la hausse. C'et parce que la Russie fait partie de ce cartel pétrolier. Une équation très complexe pour les pays occidentaux acheteurs car ils ne peuvent pas se détourner du pétrole russe. La Russie pèse lourd sur le marché de l'or noir. En 2020, elle a dépassé l'Arabie saoudite comme deuxième producteur mondial de pétrole. Des prix du carburant hors de contrôle impacteraient la vie de millions d'Européens, dans leurs déplacements notamment. Malgré les efforts immenses déployés par les Occidentaux pour s'extraire de la dépendance des hydrocarbures, les faits sont là: Le pétrole reste l'énergie des véhicules quand le gaz est celle des foyers.

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