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Ils ont tué Shireen

Ignoble comme toujours, l'argument des dirigeants sionistes, et à leur tête le Premier ministre Bennett, selon lequel la journaliste Shireen a été victime de «tirs» des résistants «palestiniens». Cela vient, tout simplement, confirmer l'adage, bien connu dans nos contrées, qui dit «il m'a frappé et il s'est mis à pleurer. Il m'a devancé et il s'est fait accusateur». Cela fait des décennies que l'armée sioniste tue froidement, sans gêne ni état d'âme, et le même Bennett l'a vivement encouragée en ce sens, pas plus tard qu'au début du mois de mai, pour venir à bout des Palestiniens, armés seulement de courage et de pierres. Et c'est quotidiennement que les morts sont comptés, pour la plupart des enfants et des adolescents, assassinés à la fleur de l'âge, par des snipers enhardis par la totale impunité que leur assurent leurs mentors occidentaux, prompts à voler à la rescousse pour empêcher que leurs crimes abjects ne soient simplement reconnus comme tels. Hier, le meurtre était d'autant plus évident qu'il a concerné une journaliste, comme tant d'autres sciemment visés et tués avant elle, c'est- à- dire des personnes sans armes, avec des gilets portant bien en évidence la mention de leur profession et de leur présence légitime que l'entité sioniste ne saurait supporter, dans la mesure où elle met en relief la vraie nature des «violences» et la barbarie d'une force surarmée et résolue à semer la terreur dans les rangs de ceux qui lui résistent à mains nues. Comme à Sabra et Chatila, comme lors de l'assassinat atroce en direct de l'enfant, Mohamed al Dura, dans les bras de son père, en septembre 2000, l'État hébreu cherche, sans cesse, à se disculper, recourant à des arguties lamentables et à des faux-fuyants qui disent toute son indignité depuis des lustres. Cela n'empêchera pas, bien évidemment, les médias occidentaux de pleurer sur la «difficile mission» des soldats sionistes qui veillent à «minimiser les dégâts», à l'extrême, et s'emploient à «neutraliser» des «jihadistes» instrumentalisés par le Hamas, pourtant soumis à un blocus total par l'État hébreu, depuis plus de 14 ans, dans la bande de Ghaza. On connaît les soubassements de ces sons de cloches qui retentissent sans cesse, des décennies durant, et caractérisent l'ensemble des médias occidentaux. La mort cruelle et injuste de Shireen ne va pas les émouvoir. Pas plus que celle de ces centaines d'enfants, les uns tombés sous les balles criminelles de l'armée sioniste, les autres emprisonnés sans aucune forme de procès.

De Quoi j'me Mêle

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