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Des machines à broyer l’espoir

Certains l'annonçaient brûlante, d'autres la voyaient sur des braises ardentes. Aux températures record d'un été exceptionnellement chaud, les préludes de la rentrée sociale de cette année 2023 laissaient transparaître des signes d'inquiétude. Il y avait un mélange d'excitation et d'anxiété. Parents et enfants ressentaient naturellement une boule au ventre à l'idée de retrouver les bancs de l'école. Les portefeuilles se vident, les têtes phosphorent en attendant de trouver la meilleure combinaison pour boucler ce «maudit» septembre. C'est le mois le plus chaud de l'année pour les parents dont la seule peur est de se retrouver avec une facture de dettes insolubles.
Sitôt l'épisode de la rentrée scolaire bouclé, le deuxième chapitre, social celui-là, s'ouvre comme dans une pièce de mélodrame où se succèdent les coups de théâtre. En réalité, il a commencé plus tôt que la rentrée scolaire. Rappelons-nous des ruptures provoquées dans les étals des supérettes. Comme si les menaces extérieures ne suffisaient pas, nous voilà donc plongés dans le cycle de pénuries de légumes secs en plein été! Du jamais-vu. Une sérieuse alerte avec tout ce que cela supposait comme désordre social. Tout le monde aura ainsi relevé que les réseaux sociaux sont devenus une machine à broyer l'espoir des Algériens à bâtir la grande nation à laquelle ils n'ont cessé de rêver. On assiste à un vrai prurit dans le camp des «tâcherons du pessimisme». Cette engeance se préparerait à aborder la rentrée scolaire et sociale, le couteau entre les dents. Une posture qui résume à elle seule toute la réalité et les soubassements politiciens de cette démarche.
Que faire face à cette «guerre d'usure» livrée sur les réseaux sociaux? Il faut résister, réagir en refusant de sombrer dans l'ambiance pessimiste qu'on veut nous imposer à tout prix. En tout cas, les hostilités ne cesseront jamais. Le spectacle ne s'arrêtera pas durant les prochaines semaines, les prochains mois, voire toute cette année...
Et où sont donc les formations politiques dans ce remue-ménage? Le constat fait à ce jour par tous, établit que les partis toutes tendances confondues patinent. L'opposition donne l'impression d'être disloquée. Ils sont incapables de vendre du rêve. Ce n'est pas une nouveauté. Cette faillite est consignée depuis déjà de nombreuses années. La cohorte de partis et de personnalités n'a pas montré une quelconque capacité à dépasser ses contradictions pour s'élever à sacrer une démarche commune. Leur incapacité à constituer un front interne solide face aux dangers multiples qui guettent le pays nous renseignent éloquemment sur cette banqueroute.

De Quoi j'me Mêle

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