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Cherfa : ce ministre qui travaille

En course contre la montre depuis l'annonce par le président de la République, le 25 février dernier, du nouveau dispositif d'allocation chômage, le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, a relevé un grand challenge. Avant-hier, il a été en effet procédé à la distribution de cartes «Chifa» aux bénéficiaires de l'allocation chômage. Tous les primo-demandeurs d'emplois, éligibles au dispositif ont été invités à se rapprocher des centres payeurs de la caisse, les plus proches de leurs lieux de résidence pour le dépôt du dossier leur permettant d'avoir une carte «Chifa». Le défi a été double. D'abord, grâce à cette carte, il sera désormais possible à cette catégorie de la population d'avoir une couverture sociale en matière des prestations à l'image du remboursement des frais de soins. Ensuite, c'est un travail titanesque réalisé en un temps record par les services du ministère du Travail au moment où le monde ne misait pas un rond pour une pareille opération. Carton plein donc pour Youcef Cherfa, cet ingénieur en planification, un pur produit de l'administration algérienne. C'est sur le terrain, bourlinguant dans les différentes localités du pays, qu'il a gagné ses galons loin des salons feutrés où l'on refait le monde, le temps des confessions éthiques. Youcef Cherfa, est natif de Batna, issu d'une famille originaire de la Kabylie, qui s'est installée dans la région des Aurès en 1913. Il a occupé plusieurs postes en tant que cadre d'État. En 2001, il a été promu secrétaire général de la wilaya de Batna. En 2010, il a été désigné wali de Laghouat pour prendre en juillet 2015 les commandes de la wilaya d'Annaba, quelques mois après la mort tragique de son prédécesseur, Mohamed Mounib Sendid. De wali de Blida, il a été muté pour le même poste à Alger, avant d'être nommé à la tête du ministère du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, en remplacement de Abderrahmane Lahfaya, et ce, suite au remaniement ministériel partiel opéré par le président, Abdelmadjid Tebboune. Un choix judicieux, puisqu'il vient de concrétiser dans les faits l'une des mesures sociales les plus ambitieuses du président Tebboune. Prévu dans la loi de finances 2022, le nouveau dispositif d'allocation chômage a été mis en oeuvre ce 25 février dernier. Il est destiné aux primo-demandeurs d'emploi (ceux n'ayant encore jamais travaillé) âgés entre 19 et 40 ans. Des candidats à cette allocation d'un montant de 13 000 dinars par mois. Une mesure qui vise à soulager une frange de la population précaire, acculée par une flambée des prix sans précédent, conséquence des effets de la crise sanitaire mondiale. 

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