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Balayées, les réticences

Quatrième puissance économique d'Afrique, pays francophone de 46 millions d'habitants, quatre fois plus vaste que la France, l'Algérie est présentée aujourd'hui comme une terre à fort potentiel pour le développement international en dépit de quelques hésitations dictées par un environnement économique jugé «trop contraignant». L'État algérien a balayé ces réticences en publiant le nouveau Code des investissements.
Apprécié positivement par les partenaires de diverses nationalités qui trouvent enfin un cadre juridique qui répond à leurs projections économiques, le nouveau Code des investissements suffira-t-il à lui seul à attirer les fonds étrangers? Le risque est que nous tombions dans le paradoxe de ce chasseur qui ne sait plus quoi faire de la peau de l'ours qu'il venait d'abattre. Le défi qui s'impose, aujourd'hui, est de savoir vendre ce nouveau Code resté en gestation durant quatre longues années. Car ces mêmes investisseurs étrangers qui saluent ce nouveau texte, sont encore dans l'expectative, voire dans l'hésitation face à un pays où l'instabilité des lois est souvent surprenante. Il y a eu tellement de dégâts commis durant deux décennies, qu'il va falloir s'investir davantage en matière de communication pour expliquer, convaincre et rassurer afin de dissiper les craintes. À elle seule, la volonté politique affichée par les autorités du pays ne suffit pas. L'État algérien agit sur plusieurs fronts parallèles mais complémentaires. L'Algérie a entamé une minutieuse révision de l'arsenal juridique tout en ouvrant le grand chantier du rétablissement de confiance dilapidé, aussi bien à l'intérieur, qu'à l'extérieur du pays. Ces deux actions sont renforcées par le grand projet de la numérisation. Pour le président de la République, impliqué personnellement dans ce dossier, il n' y a pas d'autre choix que d'accélérer la cadence de numérisation de ses directions, en vue d'améliorer la performance de l'administration publique. En avril dernier, le chef de l'État a donné des instructions lors de la réunion du Conseil des ministres, à l'effet de concrétiser le projet de numérisation des Domaines, des Impôts et des Douanes, dans un délai de six mois au maximum, et ce au titre de première phase avant la numérisation globale.
La finalité de toutes ces opérations vise à établir un point de rupture avec une période passée où l'investissement rimait avec dilapidation des deniers publics, surfacturation, clientélisme et bien d'autres griefs retenus contre l'ancien régime qui a englouti des centaines de milliards sans faire de l'Algérie un pays émergent. 

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