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Affaire EPS Skikda

Mandat d’arrêt international contre le fils de Saâdani

Pas moins de 34 accusés, reconnus coupables dans une affaire de corruption, ont été condamnés par le tribunal correctionnel de Skikda.

Le tribunal correctionnel de Skikda a prononcé, dimanche, une peine de 3 ans de prison assortie d'une amende de 50 000 DA à l'encontre de plusieurs cadres du port de Skikda et un opérateur économique, avons-nous appris de source juridique. Il s'agit du président-directeur général du port de Skikda, du directeur général-adjoint chargé des affaires juridiques, du président du Conseil de participation, du chef de service des affaires sociales et du chargé du service de facturation. Le même tribunal a condamné le directeur des moyens généraux et celui des ressources humaines à 2 ans de prison. Quant au président de la section syndicale, il a été condamné à un an de prison ferme. Pour ce qui est de l'opérateur économique, condamné par contumace, il s'agit, selon la même source, du fils de l'ancien secrétaire général du parti du FLN, Amar Saâdani, vivant à l'étranger et accusé de corruption, contre qui l'instance magistrale a émis un mandat d'arrêt international, suite à son absence aux audiences du tribunal. Il est à rappeler que le tribunal de Skikda a ouvert le dossier de l'affaire du port de Skikda il y a un mois. Un procès suite auquel, le représentant du ministère public a requis la peine maximale à l'encontre de l'ensemble des accusés, a rappelé notre source. Le juge d'instruction près le tribunal de Skikda avait, à l'issue d'une instruction qui a duré plus de 30 heures, ordonné, il y a trois mois, de placer le président-directeur général de l'entreprise portuaire de Skikda et 28 employés du port, dont des cadres et des ouvriers, ainsi que quatre opérateurs économiques, sous contrôle judiciaire, frappé d'une Istn (interdiction de sortie du territoire national). Les prévenus sont accusés de dilapidation de fonds publics et abus de pouvoir. Ils sont également poursuivis dans des affaires liées aux fausses déclarations, octroi d'indus avantages, dissimulation de documents, mauvais usage de la fonction, manipulation de fonds des services sociaux du port, mauvais usage des biens publics, octroi de voyages à personnes étrangères aux frais de l'établissement portuaire en plus du financement occulte d'un parti politique. À noter que l'ancien ministre des Travaux publics et des Transports Boudjemaa Talai, actuellement incarcéré, faisait partie des témoins dans l'affaire du financement occulte d'un parti politique, dont les propos ont été entendus plus tôt à la prison d'El Harrach à Alger, a conclu la même source. Pour rappel, les relents de cette affaire remontent à 2015, lorsque l'accusé, le fils de Saâdani, a bénéficié de privilèges et de facilités injustifiés pour l'exploitation d'un espace commercial au sein du port de Skikda afin de mener ses activités d'import- export.

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