Développement des énergies renouvelables
Les Algériens séduisent en Italie
Les opérateurs algériens côtoient les leaders dans diverses activités liées à l’économie verte.
En renforcement aux actions menées par les pouvoirs publics pour assurer une transition énergétique efficiente, les professionnels algériens dans le domaine se trouvent devant le défi d'exploiter toutes les opportunités susceptibles de contribuer à la concrétisation et objectif. Dans cette optique les entreprises et les organismes algériens participant à la 26e édition du Salon international de l'économie verte et circulaire «Ecomondo» à Rimini (Italie) ont tenu, mercredi, des rencontres bilatérales d'affaires avec leurs homologues étrangers pour «explorer les opportunités de coopération et d'échange d'expertises, notamment dans le domaine des énergies renouvelables et du recyclage». Il faut dire que les axes centraux se définissent à travers un objectif qui vise à atteindre les 15 000 mégawatts à l'horizon 2035, avec une première réalisation de l'ordre de 4000 MGW pour 2024. À noter l'ambitieux programme de la Sonelgaz visant à produire 2000 mégawatts d'électricité solaire photovoltaïque. D'où l'importance de la présence des entreprises algériennes à de tels événements qui ne manqueront pas de donner un coup d'accélérateur à la réalisation des objectifs. À ce titre, le chef de service des relations extérieures au Centre de développement des énergies renouvelables (Cder) Karim Guernouti, a estimé que «la participation à ces rencontres bilatérales d'affaires (B2B), organisées par le groupe Italian exhibition Group (IEG), organisateur de l'événement, a permis de tirer profit des expériences de plusieurs centres et entreprises de différents pays et de côtoyer des acteurs, leaders dans diverses activités liées à l'économie verte». Toute l'importance de cette démarche, réside dans la consolidation des moyens et des capacités de l'Algérie, à exploiter un énorme potentiel en matière de développement d'énergies renouvelables, sur des bases scientifiquement et économiquement solides. L'objectif étant de conclure ces rencontres par des contrats de coopération et de partenariats qui permettront de un climat d'investissement, d'échanges, et d'exploitation à hauteur des ambitions de l'Algérie dans le domaine. Il y a lieu de convenir que les répercussions de tels partenariats s'étendent au-delà de la, concrétisation énergétique, dans la mesure où les obligations d'intégration fixés à 30% dans ce cas de figure, engendreront des avancées certaines sur la relance industrielle et économique, notamment dans le domaine de la sous-traitance. Autrement dit, cette dynamique portée sur l'ouverture vers l'extérieur ne peut que booster les programmes de développement énergétique mis en place, avec une option importante qui consiste à propulser l'Algérie au rang de leader dans la région dans le domaine. En outre, la motivation fondamentale de cette approche réside dans l'ultime objectif de réduire la dépendance de l'économie nationale aux hydrocarbures. C'est ce qui permettra à l'Algérie de concourir avec des atouts pour décrocher d'importantes parts de marché sur l'échiquier énergétique international. Dans ce sillage, le directeur Efficacité énergétique au Commissariat aux énergies renouvelables et à l'efficacité énergétique (Cereffe), Mourad Issiakhem, a affirmé que «ces rencontres avaient ouvert de larges perspectives aux participants algériens et étrangers pour discuter des expériences acquises et préparer un transfert effectif de connaissances et de technologies dans les domaines de l'énergie propre et du recyclage, notamment avec les compagnies italiennes qui proposent des solutions innovantes en la matière».