{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

L’Opep+ reporte sa réunion au 30 novembre

Les «23» plombent le baril

Le Brent avait lâché près de 5% avant de rebondir à 81,73 dollars hier vers 13h00.

Les prix du pétrole n’ont pas du tout apprécié l’annonce, mercredi, par l’Opep+ de reporter sa réunion au 30 novembre. Elle devait se tenir le 26 novembre à Vienne en Autriche. Un ajournement qui a secoué le marché de l’or noir au moment de sa communication. Cette reprogrammation qui n’a été accompagnée d’aucune explication, a précipité les cours de l’or noir dans le rouge. Le baril de Brent de la mer du Nord, référence européenne premier standard international pour la fixation des prix du pétrole, pour livraison en janvier et son équivalent américain, le West Texas Intermediate, pour livraison en décembre, ont reculé de près de 5% en cours d’échanges. « L’incertitude n’est jamais bonne pour les marchés financiers, qui doivent maintenant ronger leur frein pour savoir ce que l’Opep+ fera l’an prochain » faisait remarquer Giovanni Staunovo, analyste d’UBS. Avec ce report, « le marché estime qu’il y a plus de chances que la réduction unilatérale saoudienne d’un million de barils par jour soit annulée si les membres (du groupe) ne parviennent pas à se mettre d’accord », déclarait de son côté Helge André Martinsen, analyste de DNB. Ce report était lié à des divergences au sein du cartel, notamment des « désaccords entre (l’Arabie Saoudite) et des pays africains au niveau des quotas », avaient indiqué deux sources sous couvert de l’anonymat. Les deux références mondiales du pétrole sombraient alors qu’ils étaient sous la pression des stocks américains en forte hausse. Rendus publics, mercredi par l’Agence américaine d’information sur l’énergie (EIA), dans des proportions bien supérieures aux attentes du marché. Ces réserves ont augmenté de 8,7 millions de barils durant la semaine achevée le 17 novembre, alors que les analystes tablaient sur une hausse de 1,75 million seulement, selon un consensus établi par l’agence Bloomberg. Le mouvement des stocks tient aussi à un ajustement statistique de l’EIA, qui a ajouté quelque 7,5 millions de barils aux volumes de brut arrivés sur le marché américain. Ces rectifications tiennent à la prise en compte de données relatives aux périodes précédentes qui n’étaient pas connues au moment de la publication des rapports correspondants, précisaient les spécialistes. Le baril a malgré tout réussi à limiter ses pertes après avoir initialement décroché suite au report de la réunion de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole et de ses dix alliés, dont la Russie. Les analystes relativisant en fin de compte la portée de cette décision. Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier a clôturé la séance de mercredi sur un repli de 0,59% à 81, 96 dollars alors que son équivalent américain, le WTI, pour livraison en décembre refluait de 0,86% pour finir à 77,10 dollars. Le baril restait dans le dur le lendemain. Les prix du pétrole accéléraient leurs pertes. Le report de la réunion de l’alliance Opep+, persistait à alimenter les rumeurs de discorde entre ses membres de l’Opep+ et laissant planer le doute sur le maintien des réductions volontaires de production de l’Arabie saoudite. « Le marché prend cela comme un signe de désaccord » entre les pays producteurs du groupe, estimaient les analystes d’Energi Danmark. « Avec l’augmentation de la production américaine et hors Opep, il n’est pas surprenant que les producteurs (de l’alliance) veuillent pomper plus de pétrole, et non réduire la production, de peur de perdre ne serait-ce qu’une infime partie de leur part de marché », spéculait pour sa part Stephen Innes, analyste chez SPI AM. Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier progressait de 31 cents à 81,73 dollars hier vers 13h00. Le calme semblait revenir hier. Les+ prix du pétrole se stabilisaient. Le marché attribuant le report de la réunion ministérielle de l’Opep+ à des désaccords concernant les quotas de base de certains membres et non à un changement de cap de l’Arabie saoudite sur ses coupes volontaires de production. Le royaume Wahhabite avait décidé de réduire sa production d’un million de barils par jour en marge de la dernière réunion ministérielle du groupe, en juin dernier. Une réduction ensuite prolongée jusqu’à la fin de 2023.Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier progressait de 31 cents à 81,73 dollars hier vers 13H00. La « casse » a été limitée.

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours