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Industrie pharmaceutique nationale

Le secteur qui nécessite de l'ordre

L'Algérie s'apprête à organiser, à Dakar, le premier salon pharmaceutique «El Djazaïr Healthcare», auquel prendront part quelque 70 laboratoires pharmaceutiques publics et privés.

Des journées portes ouvertes sur la production pharmaceutique se sont tenues, samedi, au niveau du Théâtre régional Kateb Yacine de la ville de Tizi-Ouzou. Organisée par la section locale du Conseil national de l'ordre des pharmaciens (Cnop), la rencontre a regroupé des experts et des responsables du secteur de l'industrie pharmaceutique. Intervenant, à l'ouverture de la manifestation, l'inspectrice générale au niveau du ministère de l'Industrie pharmaceutique, Ouiza Ladjadj, a longuement abordé les perspectives de l'industrie pharmaceutique algérienne qui ne compte, selon elle, pas s'arrêter au stade de la satisfaction du marché national via le développement de la production nationale mais plutôt passer au stade de l'export, dans le cadre de la stratégie nationale de diversification de l'économie afin de se libérer de la dépendance des hydrocarbures. Dans cette optique, l'Algérie, révèle-t-elle, prévoit d'exporter l'équivalent de 50 millions d'euros, dès cette année. À cet égard, la même responsable a révélé des prévisions d'exportation de quantités importantes de produits pharmaceutiques fabriqués en Algérie. Elle évoquera, dans cette perspective, le marché africain prometteur, notamment le Sénégal qui abritera d'ailleurs le 1er salon pharmaceutique «El Djazair Healthcare», auquel prendront part quelque 70 laboratoires pharmaceutiques publics et privés. Cette manifestation destinée à promouvoir le produit pharmaceutique «made in Algeria», se déroulera du 17 au 19 du mois de mai en cours.
Pour revenir aux perspectives d'exportation, il convient de noter que lors de son intervention, l'inspectrice générale a affirmé que «comme il y a un programme pour l'importation de médicaments, il y aura aussi, à partir de cette année, un programme prévisionnel d'exportation de pas moins de 50 millions d'euros en médicaments» et d'ajouter que «la nouvelle politique engagée par les pouvoirs publics, en matière de production pharmaceutiques, a permis de créer quelque 196 unités de fabrication de médicaments, 31 unités créées au courant de cette année». Ouiza Ladjadj précisera, à ce sujet justement, que cette démarche, adoptée par les pouvoirs publics «se répercute positivement sur le marché national où trois sur quatre des médicaments commercialisés sont produits localement», permettant ainsi de «diminuer la pression sur le marché national du médicament». Sur un autre registre, Ladjadj a indiqué que dans l'optique du renforcement du dispositif législatif régissant le secteur, pas moins de 60 décrets et arrêtés ont été promulgués depuis la création du ministère, en 2019. Enfin, il convient de rappeler que les pharmaciens sont désormais impliqués dans plusieurs actes médicaux à l'instar de la vaccination contre le virus de la Covid-19. À la demande de leurs représentants syndicaux d'ailleurs, le ministère de l'Industrie pharmaceutique a fini par faire appel à eux, dans le cadre de la stratégie de généralisation de la vaccination contre cette pandémie mondiale. À rappeler également que les pharmaciens n'ont pas cessé de réclamer plus de rigueur dans la gestion du secteur, qui a toujours souffert des pratiques souvent aberrantes de certains distributeurs lesquels n'hésitent pas à procéder à la vente concomitante. Des mesures fermes ont, d'ailleurs, été prises pour la régulation du marché du médicament.

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