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Recherche et exploitation des hydrocarbures

Le Nord-Est nouveau territoire de forage

La revue à la hausse des capacités de production passe, inéluctablement, par une plus large prospection du domaine minier, qui s’étendra au nord du pays y compris à notre espace maritime.

Dans le cadre du développement de ses capacités de production énergétiques, dans le but de satisfaire les besoins domestiques, mais aussi pour répondre aux demandes d'approvisionnement du marché mondial, l'Algérie entend développer son potentiel de production.
Dans cette optique, des opérations de recherches d'hydrocarbures seront effectuées, pour la première fois dans l'histoire du pays, dans le nord du pays. C'est l'Agence nationale pour la valorisation des ressources en hydrocarbures (Alnaft), qui en assumera la mission, à travers un titre minier des activités de recherche et/ou d'exploitation des hydrocarbures, qui vient de lui être attribué, en vertu d'un
décret présidentiel publié au Journal officiel n° 75.
La mission de l'Alnaft se déroulera plus précisément au nord-est de l'Algérie, au niveau de 14 wilayas, notamment celles de Béjaïa, Jijel, Skikda, Annaba, El Tarf, Souk Ahras, Guelma, Tébessa, Oum
El Bouaghi, Biskra, Batna, Sétif, Mila et Constantine.
Le décret, qui a institué ces missions de prospection, d'exploration et de recherche en hydrocarbures, daté du 29 septembre 2021, énumère les blocs dans lesquels s'effectueront les activités de recherche.
En effet, il s'agit des blocs 122, 123, 125, 127, 140, 141 et 142, établis sur une superficie globale de 64 597,82 km2.
L'approbation des avenants des contrats de recherche et d'exploitation des hydrocarbures, au profit de la Compagnie nationale, Sonatrach et de son partenaire national Alnaft, a fait l'objet de publications dans deux décrets exécutifs. Ainsi, l'avenant n°1, portant recherche et exploitation dans le périmètre «Hassi Tidjerane», a fait l'objet d'un premier décret dont le contrat a été signé à Alger, entre Sonatrach et Alnaft, le 15 juin 2021.
Pour le deuxième avenant, qui a, également, fait l'objet d'un deuxième décret portant recherche et exploitation en hydrocarbures dans le périmètre de «Ohanet II», il a été signé le 4 août 2021.
Par ailleurs, les coordonnées géographiques du domaine ou du périmètre minier, sont définies selon des coordonnées jointes à l'original du décret, note-t-on. Face à l'épuisement des ressources et réserves mondiales en matière d'énergie conventionnelle, la revue à la hausse des capacités de production passe, inéluctablement, par une plus large prospection du domaine minier, qui s'étendra au nord du pays y compris à notre espace maritime.
L'idée d'aller forer dans les eaux territoriales a été, à maintes reprises, formulée au cours des dernières années, mais n'a jamais connu de concrétisation sur le terrain. Sans doute découragées par la mise en berne des cours du pétrole, qui ont frôlé les taux les plus bas dans l'histoire des marchés pétroliers, au cours des dernières années, les autorités ne l'ont pas approfondie. Il est connu que les investissements pétroliers sont directement liés aux cours des marchés mondiaux. Cela est d'autant plus plausible, que les investissements en matière de forage et de recherche des hydrocarbures en off-shore, sont assez onéreux et difficiles à réaliser. Il y a également ce potentiel de gisements énergétiques importants, dont dispose également l'Algérie. En plus des réserves prouvées en hydrocarbures conventionnelles, dépassant largement les 4 000 milliards de tonnes équivalent pétrole (Tep), dont le gaz représente les 2/3, sans compter un domaine minier de 1,5 million de km², dont 2/3 restent inexploités.

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