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Investissements étrangers en algérie

Le marché national plus ouvert

Le président accorde la priorité aux investissements diversifiés.

L’Algérie n’est plus un territoire fermé à l’investisseur étranger. Il n’y a plus le système bancaire sclérosé qui ne pouvait s’adapter à l’économie de marché, ni la bureaucratie rigide qui empêchait les initiatives de ce genre de prendre forme. Il y a une nette avancée dans le sens de l’ouverture. Le dernier en date est celui conclu avec les Qataris dans le domaine des grandes surfaces. Ces projets ne se limitent pas aux villes du nord du pays mais à toutes les régions, y compris au Sahara, comme à Adrar où le projet d’un grand supermarché est en route. Rappelons qu’en avril dernier le président de la République avait parlé de «48 gros investisseurs» qui ont annoncé leur intention d’investir en Algérie. Et que les négociations sont en cours. Comme il a révélé que 6 000 nouveaux investisseurs ont déjà déposé leurs dossiers auprès de l’Agence algérienne de promotion des investissements. Et que de gros projets de création de richesses seraient concrétisés d’ici 2026, dans différents domaines. Il avait également fait état de création d’une usine de production de lait de poudre dont le projet pourrait aboutir très prochainement. Il sera installé à Adrar avec 100000 têtes de bétail pour ce projet estimé à 800 millions de dollars. L’Agence algérienne de promotion de l’investissement avait examiné 124 demandes étrangères d’investissements en Algérie, en décembre dernier, dont certains émanant de grandes entreprises et de multinationales. Dans une déclaration faite par le directeur de l’AAPI, en marge du Forum algéro-suédois, il a fait savoir que ces projets allaient pouvoir être enregistrés auprès de l’agence et mis en œuvre dès la publication des textes d’application de la loi sur le foncier économique. «Pour que ces demandes soient mises en œuvre, nous sommes engagés à fournir l’ensemble des conditions nécessaires, d’autant que nous allons prochainement lancer la plate-forme numérique devant enregistrer les demandes de foncier économique», avait-il déclaré. Elle serait déjà opérationnelle. Parmi les pays qui sont prêts à investir en Algérie, on peut citer la Chine, la Russie, la Turquie, le Qatar, la Malaisie, les États-Unis, la France, l’Italie et d’autres. La Chine a annoncé 36 milliards de dollars de projets d’investissements et la Malaisie un montant de 6 milliards de dollars. Il y a l’exemple de l’usine d’aluminium à Aïn Témouchent qui devrait démarrer avec 7 500 emplois et 2 500 supplémentaires à court terme. Il y a également les usines de fabrication de véhicules, comme Fiat qui est en train de reprendre ou Samsung dans l’électroménager. Pendant les trois dernières années, 63 projets d’investissements étrangers ont été annoncés dans les mines et l’agriculture en particulier. L’Algérie a introduit des réformes législatives, notamment en rapport avec la nouvelle loi sur les investissements. Comme il y avait l’écueil du 49/51, il y a eu un relâchement en ce sens pour encourager la capital étranger à s’investir dans un marché très propice. Faudrait-il rappeler que le marché algérien est très attirant du capital étranger une fois la législation serait définitivement reformulée ou réformée. Ainsi va le capital, il craint le flou juridique. Le cadre juridique a évolué afin de donner des assurances aux investisseurs où le Conseil national d’investissement (CNI) et l’Agence nationale de développement de l’investissement (ANDI) jouent un rôle clé. Il y a également le volet législatif qui est en train de se développer pour donner des garanties aux investisseurs, notamment sur les volets du foncier et des transferts de fonds ou mouvement des capitaux et avantages fiscaux, etc. L’Algérie qui est sortie d’une longue nuit coloniale avait choisi le régime socialiste jusqu’à l’instauration de la fameuse «Loi de la monnaie et du crédit» des années 1990, qui avait ouvert la porte à la participation du secteur privé dans l’économie nationale. L’ouverture s’est faite au lendemain des événements du 5 Octobre 1988 qui ont abouti à l’ouverture politique et médiatique mais l’économie est restée hésitante, en l’absence de textes législatifs. Puis la décennie noire est arrivée pour donner un coup de frein au passage à l’économie de marché proprement dite. Elle sera suivie de balbutiements bureaucratiques… Maintenant, l’économie de marché semble prendre son envol grâce à l’ouverture aux investissements étrangers. Les compétences nationales existent. Il suffirait d’ouvrir les champs économique et industriel pour tenter de relever les défis.

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