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L’Opep mettra 400 000 b/j de plus sur le marché, en janvier

Le baril redécolle

Les cours du Brent, référence du pétrole algérien, ont progressé de 1,99 dollar, hier, en cours d’échanges, pour s’afficher à 71,66 dollars.

Les 23 maintiennent le cap. Les 13 pays membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et leurs 10 alliés dont la Russie, ont décidé de poursuivre la stratégie d'augmentation de leur production, décidée en juillet 2021. «Nous avons donc décidé de continuer à approvisionner le marché, avec une quantité supplémentaire estimée à 400 000 barils par jour, pour le mois de janvier 2022», a déclaré, à la presse le ministre de l'Energie et des Mines, Mohamed Arkab, à l'issue des travaux de la 23e réunion ministérielle des pays de l'Opep et des pays non-Opep qui s'est tenue le 2 décembre, par visioconférence. Qu'est ce qui a motivé cette décision? «Après la réunion du Comité ministériel conjoint de suivi de l'accord Opep et de la réunion qui a regroupé les signataires de la Déclaration de coopération, où tous les rapports relatifs aux conditions du marché pétrolier ont été étudiés, dont le rapport du Comité technique de l'Opep, il nous est apparu clairement que les fondamentaux du marché sont résilients, malgré l'émergence du nouveau variant du coronavirus et le recours à l'utilisation des stocks stratégiques de pétrole», a indiqué le successeur de Abdelmadjid Attar. Un verdict qui avait ébranlé le marché, dans un premier temps, avant que les cours ne reprennent leur marche en avant. Hier à 13h30, heure algérienne, le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en février progressait de 1,99 dollar, pour s'afficher à 71, 66 dollars. À New York, le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour le mois de janvier, avançait de 1,92 dollar à 68, 42 dollars.
«Cette décision, inattendue, suggère que le groupe n'est pas gêné par la récente chute des prix du pétrole», déclenchée par la menace sur la demande que fait planer le nouveau variant de Covid-19 «ni par la perspective d'une libération des réserves stratégiques de brut», par plusieurs pays consommateurs, États-Unis en tête, soulignait l'analyste de PVM Stephen Brennock. Doublement attaqué par l'apparition d'un nouveau variant de Covid-19 en Afrique du Sud, très contagieux, qui risque de reconduire au confinement et au recours aux réserves stratégiques, par les Etats-Unis, la Chine et l'Inde, notamment afin de faire baisser les prix, le baril avait piqué du nez, ce qui a conduit les experts à s'attendre à ce que l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et de ses alliés, dont la Russie, suspendent leur augmentation mensuelle de 400 000 barils/jour. Ils pourraient y renoncer, le temps d'un mois, avaient annoncé les agences Reuters et Bloomberg. L'Opep+ en a décidé autrement et le marché s'en est finalement accommodé. Les Etats-Unis, qui ont décidé de recourir à leurs réserves stratégiques, pour faire baisser les prix, à la tête d'une coalition formée de gros consommateurs d'or noir, en particulier la Chine, l'Inde, le Japon, la Corée du Sud ou encore le Royaume-Uni, se sont félicité de la décision de l'Opep+. Une réaction qui a contribué au rebond des prix. L'optimisme du marché est dû, notamment à l'apaisement des tensions avec les Etats-Unis affirment les analystes de Goldman Sachs. Le maintien des cours autour de 70 dollars, et pas plus haut, est également à même «de conduire les entreprises pétrolières américaines», concurrentes des producteurs de l'Opep+, «à adopter des plans de dépenses prudents pour 2022», estime la banque américaine. «Le plafond de production de l'Opep n'est pas une obligation de produire, mais une allocation», indique de son côté Bjarne Schieldrop, de Seb. Certains pays éprouveraient des difficultés à atteindre leurs quotas. Une situation qui ne traduirait pas la récente augmentation de l'Opep+ dans les faits. À ce propos, la production algérienne augmentera, pour sa part, de 10 000 barils/jour, pour atteindre une moyenne de 972 000 barils/jour, en janvier 2022.

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