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Le pétrole achève la semaine à 73 dollars

Le baril dévisse

Le Brent de la mer du Nord a perdu 6 dollars depuis le 14 septembre pour finir à 73,06 dollars vendredi dernier.

Déroute! Hormis la séance de jeudi où ils ont tenu le coup, les prix du pétrole se sont affichés dans le rouge les quatre autres séances de la semaine. Pour des raisons diverses. Lundi ils se sont repliés lestés par des données et des mesures économiques chinoises qui n'ont pas convaincu les investisseurs, et par les exercices militaires lancés par Pékin autour de Taïwan. Le baril de Brent de la mer du Nord, référence mondiale du pétrole, pour livraison en décembre, a perdu 2%, à 77,46 dollars. La référence américaine, le West Texas Intermediate, pour échéance en novembre a reculé pour sa part de2,29%, à 73,83 dollars. Les causes: «Le gros point négatif du week-end a été l'économie chinoise, puis les exercices militaires à Taïwan et dans ses environs», a souligné John Kilduff, analyste d'Again Capital.
La Chine, premier pays importateur d'or noir, a annoncé le 12 septembre un recours massif à l'endettement public, avec des obligations spéciales, pour soutenir son économie en perte de vitesse, ciblant le marché et les banques. «Au cours des trois prochains mois, un total de 2 300 milliards de yuans (297 milliards d'euros) d'obligations spéciales pourra être utilisé», a affirmé le ministre des Finances Lan Fo'an. Le marché s'inquiétait également des manoeuvres militaires d'encerclement lancées par Pékin autour de Taïwan. Mardi les cours du pétrole ont carrément plongé pour se retrouver à leur niveau d'avant l'attaque iranienne de missiles sur Israël. Le marché ne croyant plus à une escalade majeure entre les deux pays. Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre, a lâché 4,14%, pour clôturer à 74,25 dollars. La référence américaine, le West Texas Intermediate, pour échéance en novembre a quant à lui abandonné 4,40%, à 70,58 dollars. En séance, les deux références mondiales ont atteint des niveaux qu'ils n'avaient plus connu depuis le 1er octobre, jour où l'Iran a lancé près de 200 missiles sur Israël. Mercredi les cours de l'or noir se replieront légèrement. Les opérateurs relativisant une riposte d'Israël sur les infrastructures énergétiques iraniennes, tout en continuant de digérer des informations sur la faible demande mondiale. Le Brent s'est effrité de 0,04%, à 74,22 dollars. Le WTI lâchera 0,27%, à 70,58 dollars. Les cours de l'or noir se sont quelque peu stabilisés, après lr plongeon la veille dû à la publication d'une information du Washington Post selon laquelle l'entité sioniste ne viserait que des cibles militaires Iraniennes, et non les infrastructures énergétiques. Jeudi les prix relèveront un peu la tête grâce à un rebond technique, mais le marché reste obnubilé par une demande jugée insuffisante et manque de conviction. Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre, a grappillé 0,31%, à 74,45 dollars. La référence américaine, le West Texas Intermediate, pour échéance en novembre s'est quant à lui apprécié de 0,40%, à 70,67 dollars. Une accalmie qui ne durera pas le lendemain. Les cours chuteront à nouveau vendredi. Les investisseurs croyant à la perspective d'un cessez-le-feu à Ghaza, tout en relativisant une riposte d'Israël sur les infrastructures énergétiques iraniennes. Le Brent perdra 1,87%, à 73,06 dollars. La référence américaine cédera 2,05%, à 69,22 dollars. Un peu plutôt le Brent est descendu jusqu'à 72,50 dollars alors que le WTI avait touché 68,69 dollars. Les dirigeants américain, français, allemand et britannique avaient appelé vendredi, à l'issue d'une réunion à Berlin, à mettre fin à la guerre à Ghaza, après l'assassinat du chef de la résistance palestinienne, Yahya Sinouar. Suite à l'évocation d'un cessez-le-feu au Proche-Orient, «une partie de la prime de risque» liée à une riposte d'Israël sur les infrastructures énergétiques Iraniennes «est en train de se résorber», a expliqué Andy Lipow, de Lipow Oil Associates. Ce n'est pourtant pas si sûr. Le Moyen-Orient est plus que jamais sur une poudrière. Et le baril aussi...

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