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Situation du commerce au 2e Trimestre 2023

La demande en forte hausse

L’état de la trésorerie est jugé bon selon plus de 42% des grossistes et de plus de 26% des détaillants.

Relevant les éléments qui permettent d'évaluer la situation de l‘activité commerciale, après l'application des mesures de réformes et de régulation, l'enquête de l'ONS fait état d' «une augmentation de l'activité au 2e trimestre de 2023, notamment selon les commerçants des machines et matériels d'équipements et de l'Agroalimentaires.
Par contre, elle a reculé selon les commerçants détaillants de la droguerie, quincaillerie, appareils électroménagers et parfumerie (D.qaemp) ainsi que ceux des matières premières et demi-produits». Ce qui reflète une évolution certaine en matière d'ouverture à l'investissement exprimée par cette hausse qui traduit les effets des nouvelles dispositions de lois, et les mesures de facilitations. Cela étant, la stagnation du secteur du détail peut s'expliquer d'une part, par les contraintes liées aux délais d'approvisionnement, et les lenteurs des formalités d'acquisition des marchandises. D'autre part, cette situation s'explique également par le respect d'une chronologie nécessaire pour atteindre un équilibre efficient entre l'activité des grossistes et celle des détaillants. Il en ressort que «près de 23% de grossistes et plus de 28% des détaillants ayant répondu à l'enquête jugent les prix d'acquisition des produits plus élevés comparativement à ceux du trimestre précédent, dont ceux de l'agroalimentaires, de la (Dqaemp) et des machines et matériels d'équipements».
Par ailleurs, sur le terrain, l'activité s'est développée au rythme des mesures de régulation et de suivi, mettant en avant un «taux de satisfaction des commandes en produits supérieur à 50% par rapport aux besoins exprimés selon plus de 65% des grossistes et plus de 58%de détaillants enquêtés, notamment ceux des combustibles et lubrifiants». Un taux qui demeure stable en comparaison aux trimestres précédents, dénotant, en dépit des obstacles, une régularité dans l'approvisionnement des marchandises. Cela étant, le paramètre important de cette évaluation demeure sans conteste l'évolution de la demande, qui révèle, selon l'opinion des commerçants grossistes ayant répondu à l'enquête, que «cette dernière a augmenté durant ce deuxième trimestre 2023, et elle a reculé selon celle des détaillants, Plus de 21% de commerçants grossistes et près de 32% des détaillants enquêtés jugent les prix de vente plus élevés comparativement à ceux inscrits au trimestre précédent, notamment ceux de l'agro-alimentaire, de la (Dqaemp) ainsi que de la matière première et demi-produits».
Une augmentation qui traduit une amélioration du pouvoir d'achat, et une évolution de la consommation dans le sens de la relance économique. Il faut dire que les effets de ces évolutions positives, n'ont pas manqué d'impacter la situation financière des commerçants, qui estiment que «L'état de la trésorerie est jugé bon selon plus de 42% des grossistes et de plus de 26% des détaillants ayant répondu à l'enquête, et reste normal selon plus de 44% des premiers et de près de la moitié des seconds». Des éléments qui permettent d'établir des projections fiables pour les prochains mois, et de contribuer à la régulation du marché. Dans ce sillage pour le prochain trimestre et comparativement au précédent, les commerçants grossistes «prévoient une hausse de l'activité, tandis que les commerçants détaillants déclarent une stabilité».

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