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L'Opep+ reporte son 18ème Sommet sine die

L'or noir fait grise mine

Après avoir atteint des sommets, lundi, les prix du pétrole américain et du Brent laissaient des plumes, hier, en cours d'échanges.

Le 3ème round des négociations de l'Opep+, prévu le 5 juillet, ne s'est finalement pas tenu. Les «23» ne sont pas parvenus à un accord portant sur leur niveau de production à partir du mois d'août, ce qui a donné un nouveau coup de fouet aux cours de l'or noir qui ont clôturé la séance de lundi en forte hausse portés par cette annonce surprise du report sine die du 18ème Sommet de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et de leurs alliés. Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre a terminé à 77,16 dollars à Londres, en hausse de 99 cents par rapport à la clôture de vendredi. à New York, le baril de WTI pour le mois d'août a progressé de 1,20 dollar, à 76,36 dollars, son plus haut niveau depuis près de 7 ans. «Le report de la réunion de l'Opep+ rapproche le marché d'un mois d'août sans barils supplémentaires de la part de l'alliance, c'est pourquoi les prix du pétrole ont immédiatement bondi à la nouvelle», a commenté Louise Dickson, analyste de Rystad. Les cours de l'or noir ont démarré la séance d'hier sur les chapeaux de roue dopés par le troisième échec des pourparlers entre l'Opep et ses dix partenaires hors cartel faisant vraisemblablement douter le marché sur une substantielle augmentation de l'offre à partir du mois d'août. Les «23», emmenés par les deux poids lourds mondiaux, l'Arabie saoudite et la Russie, devaient trancher une éventuelle augmentation de leur production à partir d'août, de la poursuite de leur stratégie pour les mois à venir. L'option qui était sur la table des négociations était d'accroître leur offre de 400000 barils/jour mensuellement entre le mois d'août et celui de décembre. Soit un total de 2 millions de barils qui doivent être remis sur le marché d'ici la fin de l'année. C'était sans compter sur la position des Emirats arabes unis qui allaient empêcher que le consensus se fasse autour de cette proposition soutenue il faut le souligner par Riyadh et Moscou. Le désaccord viendrait d'une «objection de dernière minute soulevée par les Emirats arabes unis à un accord conclu plus tôt dans la journée entre la Russie et l'Arabie saoudite», ont révélé les analystes de Deutsch Bank. Abou Dhabi voudrait relever son volume de production de référence à partir duquel est calculé son quota, arguant «d'une capacité désormais plus élevée» avait précisé Eugen Weinberg, du second groupe bancaire allemand Commerzbank.
Actuellement à 3,17 millions de barils par jour, le ministre émirati aurait insisté pour qu'il soit relevé à 3,8 millions de barils par jour, avait précisé Ole Hansen, analyste de Saxobank. Portés par ce désaccord les cours de l'or noir avaient grimpé encore de plus belle hier en début de séance. Le prix du pétrole américain a atteint son plus haut niveau depuis novembre 2014 alors que celui du Brent, référence du pétrole algérien, touchait son niveau d'octobre 2018, avant de piquer du nez. Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre lâchait 1,32 dollars pour afficher 75,84, hier vers 15h00 tandis que le WTI reculait de 60 cents à 74,56 dollars. Est-ce le début d'un revers de la médaille? «Il existe un risque que le respect des quotas de production actuels diminue, et que les Émirats arabes unis finissent par quitter l'Opep et pomper en quantité», a prévenu Neil Wilson, du site Markets. com. «Le risque de hausse des prix du pétrole est encore plus important que le risque de baisse. Cependant, ne soyez pas surpris si la consolidation/correction du marché s'installe plus rapidement que prévu, malgré le battage médiatique de l'Opep sur l'absence de réductions.», souligne, de son côté, l'expert des marchés de l'énergie Barani Krishnan sur le site du portail mondial financier, Investing.com.

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