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Les prix du Brent plafonnent à 75 dollars

L’Opep+ bride le baril

L’absence d’accord sur le relèvement de son niveau de production a contribué à freiner la progression des cours du pétrole.

L'or noir donne l'impression de reprendre des couleurs. Le baril de la mer du Nord, pour livraison en septembre, se négociait, hier, à 13h00, à 75, 53 dollars, soit 37 cent de plus qu'à la séance de la veille. Un léger mieux qui n'est cependant pas annonciateur d'un retour assuré certain à la belle progression des prix. Il faut souligner que le baril a soufflé le chaud et le froid, depuis l'impuissance de l'Opep+ à trouver un accord sur le relèvement de son niveau de production. Les cours de l'or noir ont cependant et contre toute attente terminé en forte hausse, malgré l'échec des négociations du 3ème round des négociations, qui s'est tenu le 5 juillet dernier après deux précédentes tentatives les 1er et 2 juillet. Les «23» ne sont pas parvenus à un accord portant sur leur niveau de production à partir du mois d'août, ce qui n'a pas empêché les cours de l'or noir d'être clôturés en forte hausse, portés par cette annonce surprise du report sine die du 18ème Sommet de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et de leurs alliés. Le baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en septembre s'était terminé à 77,16 dollars à Londres, en hausse de 99 cents par rapport à la clôture de vendredi. À New York, le baril de WTI, pour le mois d'août, avait progressé de 1,20 dollar à 76,36 dollars, son plus haut niveau depuis près de 7 ans. «Le report de la réunion de l'Opep+ rapproche le marché d'un mois d'août sans barils supplémentaires, de la part de l'alliance, c'est pourquoi les prix du pétrole ont immédiatement bondi à la nouvelle», a commenté Louise Dickson, analyste de Rystad. Une analyse qui allait être douchée. Le lendemain, le baril de Brent allait plonger de 2,63 dollars alors que le WTI lâchait, de son côté, 1,79 dollar, ce qui a jeté le froid sur un marché assailli par des doutes et des rumeurs qui plombent sa marche en avant. Abou Dhabi entendra désormais écouler le maximum d'or noir, tant que la demande et les cours sont encore soutenus, afin de financer sa diversification énergétique, avait indiqué le Wall Street Journal, citant des sources proches des Emirats. «Personne ne sait si c'est une tactique ou s'ils sont prêts à quitter l'Opep, mais c'est pour cette raison qu'on a eu ce fléchissement. L'incertitude fait baisser les prix», a commenté Phil Flynn, du cabinet Price Futures Group. «Pour l'instant, on navigue à vue, même si le marché pourra rebondir un peu avec les stocks hebdomadaires de pétrole brut, aux Etats-Unis», a ajouté le courtier. Les prix se sont en effet repris le 8 juillet, le Brent gagnait 69 cents et le WTI 74 cents, soutenus par le rapport hebdomadaire sur les stocks de brut US, qui ont plongé de 6,9 millions de barils durant la semaine qui s'est achevée le 2 juillet, soit sensiblement plus que les prévisions des analystes, qui tablaient sur une baisse médiane de 4 millions de barils. Le mouvement haussier s'est poursuivi le 9 juillet, avant de marquer le pas le 12 juillet. L'impasse dans laquelle se trouve l'Opep+ est pointée du doigt. Si elle avait, dans un premier temps, dopé les cours d'or noir, «elle a maintenant semé suffisamment de confusion et de dissonance pour que le marché n'ait plus une totale confiance dans la capacité de l'alliance à préserver la hausse des prix», a estimé Louise Dickson, du cabinet Rystad Energy, dans une note. Le baril pourra toutefois compter sur un renfort de premier plan: la robustesse de la demande mondiale. Elle a continué de croître en juin, avec la reprise économique, a annoncé hier, l'Agence internationale de l'énergie pour atteindre désormais 96,8 millions de barils par jour. Les cours de l'or noir «risquent d'être volatils, tant que les pays de l'Opep+ ne se seront pas accordés sur le relèvement de leur production», a prévenu le bras armé énergétique des pays occidentaux. Les «23» sont en appel...

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