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La plate-forme numérique activée

L'industrie automobile sur les starting-blocks

Les membres des deux commissions techniques ont été désignés et chargés d'étudier et suivre les dossiers.

L'activité d'importations et de fabrication automobile entame une phase cruciale de sa relance. Il faut dire que la promulgation de la nouvelle loi sur l'investissement, le déblocage de l'importation des véhicules de moins de trois ans, et la publication du nouveau cahier des charges, représentent un réel coup d'accélérateur pour sortir cette activité du marasme et des déboires qui l'ont minée durant des années. Sur cet élan, le ministère de l'Industrie reprend les actions qui n'ont pas abouti lors de cette période de fortes perturbations, pour concrétiser sur le terrain une approche efficiente et transparente de ce redémarrage. C'est dans cette optique que la mise en place d'une plate-forme numérique est remise à l'ordre du jour.
Dans ce sillage, le ministère de l'Industrie a annoncé, ce lundi, le lancement de la plate-forme numérique des activités de concessionnaires et de fabricants de véhicules pour recevoir les demandes de ceux qui souhaitent exercer les deux activités. Selon un communiqué du ministère, «les membres des deux commissions techniques, ont été désignés et chargés d'étudier et suivre les dossiers liés à l'exercice de l'activité d'agent de véhicules neufs, ainsi qu'à la fabrication de véhicules».
À ce titre, les services du département ministériel appellent les opérateurs économiques souhaitant exercer les deux activités à s'inscrire sur la plate-forme numérique via le lien électronique. Il y a lieu de convenir qu'en l'absence de ce déverrouillage considérable, synonyme d'activité réelle, le lancement de cette plate-forme n'avait pas lieu d'être. A contrario, au demeurant, sous la nouvelle impulsion dédiée à cette relance, cette mesure s'impose. Elle contribuera à apporter toute la transparence qui a fait défaut au secteur par le passé. La numérisation étant le seul moyen de lutter efficacement contre les effets de la corruption et de la bureaucratie. Nul besoin de rappeler, l'impasse dans laquelle s'est retrouvée cette activité, suite aux nombreux scandales et dérives qui ont engendré des pertes énormes au Trésor public.
Le seul fait d'opter pour ce timing pour la relance de cette plate-forme, reflète la détermination des pouvoirs publics, à maîtriser en amont, les différentes phases d'accès à cette activité. Le ministère de l'Industrie oeuvre à fixer les nouvelles règles, et à mettre en avant l'impératif de conférer à cette activité les chances de connaître un essor effectif et pérenne. Une distinction que l'on retrouve dans les récentes décisions de l'État, où les ouvertures et les facilitations à l'investissement et à la reprise de cette activité, n'obéissent plus au diktat des oligarques et des barons de l'importation. Désormais, l'heure est à la recherche des voies du développement et de la performance économique et technologique. Des principes qui se basent sur la satisfaction du consommateur, et sur le développement d'une réelle industrie automobile où les opérateurs autant que l'État y trouveront leurs comptes. C'est dans ces termes que le lancement de la plate-forme numérique pour la réception et le traitement des dossiers, représente à elle seule un changement notable et une avancée en matière de réformes, de gestion et de vision.

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