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L'élan économique en sursis

L'omicron impose ses règles à la veille d'une relance économique déjà complexe et contraint les pouvoirs publics à recourir à des mesures restrictives.

Au creux d’une 4e vague de la pandémie de coronavirus qui a déjà enregistré des records en matière de cas de contamination, aggravé par l’émergence du variant Omicron, l’Algérie est en phase de subir une nouvelle épreuve difficile. Le pays a été pris au dépourvu par la rapidité de transmission de l’omicron qui impose ses règles à la veille d’une relance économique déjà complexe et contraint les pouvoirs publics à recourir aux mesures restrictives et à la réduction des déplacements pour assurer la sécurité des citoyens. Une priorité indiscutable, mais également un frein qui va occasionner des retards et des reports de réalisations si la situation venait à s’aggraver. Il faut dire que, d’ores et déjà plusieurs institutions de l’état font déjà les frais de cette recrudescence, tel que le Parlement et notamment le secteur de l’éducation, qui s’est mis en veilleuse pour une période de 10 jours. Un scénario qui nous a appris que les conséquences peuvent être lourdes et hautement néfastes sur la concrétisation des feuilles de route établies dans le cadre d’une restructuration de l’économie nationale notamment les secteurs stratégiques, tel que, l’industrie, l’agriculture et le commerce pour ne citer que ceux-là. Car il faut le dire, l’état était en phase d’éliminer tous les freins et les obstacles pour permettre aux entreprises en difficulté et aux unités de production de reprendre une activité normale afin de préserver les emplois et d’amorcer une dynamique indispensable à la réalisation des objectifs fixés, en l’occurrence, la réduction de la facture d’importation et la diversification de l’économie nationale. Toute la problématique, en cas de retour à la réduction des activités, réside dans la prise en charge des travailleurs et des salariés qui étaient déjà affectés par les effets de précarité et de chômage , mais aussi et surtout dans le maintien de l’élan qui a permis à un grand nombre d’entreprises de reprendre leurs activités à travers des mesures de soutien et d’accompagnement, qui ont commencé à donner leurs fruits. Autrement dit, au moment où les pouvoirs publics menaient une bataille de longue haleine contre les effets d’une résistance aveugle au changement qui a engendré un lot de pénuries et de dysfonctionnements sans précédent et œuvraient à ouvrir de grands chantiers dans tous les domaines, entre autres, celui de l’exploitation minière, de l’exportation, du partenariat étranger, de la régulation des marchés internes et la promotion de l’économie du savoir, cette nouvelle vague menace de suspendre cet élan et de replonger la pays dans une espèce de somnolence économique qui risque de coûter cher , car il est indéniable que le facteur temps est aussi déterminant que la nature des actions et des réformes engagées et ce, dans la mesure où les défis économiques de l’heure et l’impératif de sortir le pays de cette situation de stress permanent se confine dans l’incontournable condition d’opérer les changements nécessaires à une réelle relance dans les limites chronologiques imposées par les déséquilibres des balances commerciales et de paiements. Il va sans dire, que l’embellie financière qui caractérise le marché pétrolier actuellement, est un facteur accélérateur, mais ce n’est pas l’objectif recherché , puisque les actions et les voies entreprises s’orientent vers l’émergence d’une économie basée sur l’indépendance par rapport aux hydrocarbures et l’édification de systèmes de gestion et d’exploitation des richesses nationales et leur transformation en valeur ajoutée. C’est précisément sur ces objectifs que cette nouvelle vague pourrait avoir des impacts lourds et fausser toutes les stratégies mise en place pour sortir de cette crise multidimensionnelle. 

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