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Exportation de la technologie et de l’industrie électrique.

L’Algérie pourrait «éclairer» l’Afrique

120 sociétés nationales disposent d’assez d’expérience pour exporter leur «knowledge» vers l’Afrique.

Lors d'une rencontre d'affaires restreinte algéro-sénégalaise, organisée mardi à Mostaganem, le P-dg du groupe industriel «Câblerie algérienne», Bachir Kobibi, a indiqué que «l'Algérie dispose de grandes potentialités dans les domaines de production de l'électricité, de l'engineering et de la gestion et possède une expérience dans les secteurs nationaux public et privé (120 sociétés), susceptibles de les exporter vers l'Afrique, notamment la Communauté économique des états de l'afrique de l'Ouest (Cedeao)».
Ainsi, des opérateurs économiques nationaux, publics et privés, ont souligné, à cette occasion, l'existence d'opportunités prometteuses en Algérie, pour exporter de la technologie et de l'industrie électrique algériennes aux pays de l'Afrique de l'Ouest. Kobibi a indiqué que cette région, dont la superficie dépasse 5 millions de kilomètres carrés, où vivent
390 millions d'habitants, et où la couverture des besoins en énergie électrique ne dépasse pas 40%, a besoin, aujourd'hui, des entreprises algériennes pour répondre à cette demande et de souligner que «le Sénégal sera le portail de l'Algérie vers cette région, qui est géographiquement et socialement proche de nous». De son côté, le P-dg de la société de maintenance des équipements industriels (filiale de Sonelgaz), Mohamed Chikhaoui, a affirmé que le groupe Sonelgaz, qui a une expérience leader dans le domaine de l'électricité en Algérie, est en mesure de transférer cette expérience en industrie, exploitation et maintenance vers le marché africain en collaboration avec le secteur national privé. Il dira que «la vision qu'a l'Algérie de cette région, s'inscrit dans la recherche de partenaires africains afin de développer l'industrie électrique d'une manière générale, transférer la technologie algérienne, leader dans le domaine des réseaux et améliorer les capacités et les systèmes d'alimentation en énergie électrique dans ces pays et y investir», a-t-il souligné.
Le directeur du Centre arabo-africain de l'investissement et du développement, M'hamed Amine Boutalbi a, pour sa part, déclaré que le domaine de l'énergie peut, à lui seul, contribuer à hauteur de «2 milliards de dollars d'exportations vers les pays de l'Afrique de l'Ouest et de 4 milliards vers l'ensemble de l'Afrique.» Après avoir rappelé l'expérience de partenariat algéro-libyen, dans le domaine de l'énergie électrique, Boutalbi a affirmé qu'il y a, aujourd'hui, «de véritables opportunités de transfert de technologie vers les pays africains, de se débarrasser définitivement de l'importation dans ce domaine et de construire une base solide dans l'industrialisation et les services avec, à la clé, la formation de la ressource humaine.»
Les capacités de développer l'industrie électrique au Sénégal et dans les pays de l'Afrique de l'Ouest ont été abordées, lors de cette rencontre, en présence de l'ambassadeur du Sénégal en Algérie, Serigne Dieye. Elle a été marquée(la rencontre),aussi, par l'organisation d'une exposition des produits algériens et la visite de différentes unités du groupe industriel «Câblerie algérienne».
L'ambassadeur Dieye, a souligné que son pays «est intéressé par le partenariat avec les opérateurs algériens et le transfert de l'expérience algérienne dans les domaines de l'énergie, l'agriculture, la création d'unités industrielles (fabrication) et la formation professionnelle.»

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