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Sider El Hadjar (Annaba)

De nouveaux équipements pour le complexe

Les pouvoirs publics ont, une fois de plus, décidé de mettre la main à la poche, afin de booster les capacités productives du complexe Sider El Hadjar.

Cette annonce salutaire dénote l'intérêt que porte encore l'État au fleuron de l'industrie sidérurgique. Elle intervient au lendemain de l'arrestation des P-DG de Imetal et de Sider. Signe de la volonté de l'Etat de ne pas faire subir au complexe les conséquences d'une procédure judiciaire à contre son encadrement. Le ministre de l'industrie, Ahmed Zeghdar a, en effet, affirmé qu'un plan est mis à exécution pour relancer la compétitivité et la productivité du complexe. Actuellement, le rendement du groupe est de 800000 tonnes de matériaux en fer plat et long, acier et rond à béton. Le premier responsable du département de l'Industrie a précisé que des équipements spéciaux seront acquis afin de permettre au groupe de retrouver son niveau de production. Le ministre de l'Industrie a également évoqué le pari engagé sur le lancement de la deuxième tranche du plan d'investissement qui est toujours «coincé». La deuxième tranche du plan d'investissement comprend- convient-il de le rappeler-la modernisation et le renouvellement des groupes électrogènes et de l'unité d'oxygène, ainsi que l'acquisition d'équipements pour la chaîne de production, afin de permettre à l'usine de retrouver sa compétitivité et sa productivité habituelle pour dépasser les 1,2 million de tonnes de fer par an. Le chef du département de l'industrie a souligné que le complexe sidérurgique d'El Hadjar Annaba occupe une place stratégique au sein de l'industrie lourde et est un pionnier dans l'industrie sidérurgique. Il a contribué au développement d'un réseau d'unités industrielles publiques et privées qui dépendent des produits du fer dans leur activité économique. C'est pourquoi de nouveaux mécanismes de gestion étaient nécessaires pour la préservation de l'entité en tant que patrimoine industriel national. Une approche devant être fixée par les pouvoirs publics.
D'ailleurs, lors de sa visite au complexe d'El Hadjar en 2022, le ministre de l'Industrie, avait dit: «Nous comptons restructurer le complexe d'El Hadjar au titre de projet, au niveau du CPE qui sera prochainement soumis au Premier ministre, pour adoption. En expliquant que le Conseil de participation de l'état étudierait ce projet de restructuration du complexe pour fixer la stratégie globale en matière d'organisation et de gestion des participations de l'Etat. Zeghdar avait souligné, rappelle-on encore «le recours à une nouvelle ingénierie financière pour renforcer la compétitivité du complexe Sider El Hadjar est devenu plus qu'une nécessité».
Une nouvelle approche devrait relancer l'activité sidérurgique du complexe et lui permettre de contribuer réellement à l'avancement de l'économie nationale et à l'amélioration des indicateurs de croissance économique. Pour rappel, le complexe Sider El Hadjar a bénéficié d'un plan de croissance d'environ 80 milliards de DA (34 milliards de DA pour la première phase et 46 milliards de DA pour la deuxième), orienté vers la réhabilitation de ses unités les plus importantes et d'améliorer la production de fonte et de matériaux plats. Ces fonds injectés par l'État, confirment son soutien au développement et à la relance du complexe sidérurgique d‘El Hadjar.

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