Mine de Tala Hamza (Amizour)
«Ce projet sera un modèle de référence»
Le président Teboune a érigé l’industrie minière au rang de secteur prioritaire du second quinquennat.
Le secteur des mines et des industries extractives est en passe de connaître de nouveaux développements, en cette fin d'année 2024, suite à l'accélération des procédures relatives au lancement effectif des projets miniers structurés.
Cette démarche empreinte de célérité, s'inscrit dans le sillage des orientations du président de la République qui a, lors du Conseil des ministres du 06 octobre écoulé, enjoint les ministres concernés d'accélérer la cadence des travaux de réalisation de ces projets structurants «à la vitesse maximale». Cela, eu égard à l'impact important de ce secteur prioritaire et sa valeur ajoutée sur l'économie nationale. Le lancement, jeudi dernier, des travaux des ouvrages du projet, notamment au sein de la base de vie de la société «WMZ», augure d'une bonne perspective pour le secteur minier, en général. On notera, dans ce sillage la réception, samedi dernier, par le ministre de l'Énergie et des Mines, Mohamed Arkab, de l'ensemble des parties investies dans ce projet grandiose. Il s'agit des P6DG des sociétés étrangères et nationales concernées, étaient présents lors de la cérémonie de signature, tenue au siège de la direction générale de la Sonarem. On notera la présence du P-DG de la société australienne «Terramin», le directeur général de la société chinoise «Sinosteel», ainsi que les P-DG du groupe «Sonarem», de l'Entreprise nationale des produits miniers non ferreux et des substances utiles (Enof), ainsi que des DG de l'Office national de la recherche géologique et minière (Orgn), sans compter la joint-venture algéro-australienne WMZ. Les responsables des sociétés étrangères engagées dans ce projet, ont tenu à faire de ««leur engagement à réaliser ce projet selon les normes internationales, en faisant de ce projet un modèle de référence dans le domaine, conformément à l'étude de faisabilité y afférente, approuvée suivant les règles prévues dans les exigences de protection de l'environnement, de sécurité, et de développement économique et social, notamment à travers la création d'emplois et la formation continue».
Le ministre de l'Eénergie a saisi cette occasion pour insister sur «l'importance économique de ce projet en insistant sur le respect des délais de réalisation et l'accélération de sa mise en service, prévue pour juillet 2026», dira-t-il. Le ministre a également souligné l'importance du respect des conclusions de l'étude de faisabilité, notamment sur les aspects techniques et environnementaux, en particulier en matière de sécurité, indiquant que ce projet marque «le début de nouvelles opportunités de coopération en vue de réaliser d'autres projets miniers communs avec les partenaires australiens et chinois, à travers le pays». Il convient de rappeler aussi, dans ce cadre, la signature, jeudi écoulé, du contrat pour la réalisation de la mine de zinc et de plomb de Tala Hamza à Oued Amizour, dans la wilaya de Béjaïa, couplée d'une usine de traitement qui devra être érigée dans cette région. Tous les acteurs et intervenants dans ce grand projet structurant, ont affiché leur satisfaction face à cette nouvelle orientation dans la gestion de ce projet structurant. La mise à profit d'équipements et de ressources humaines importantes, de la part des entreprises engagées dans ce projet, ainsi que l'avancement au niveau des démarches et des procédures administratives locales, telle que les notifications des mesures d'expropriation pour les propriétaires des terrains concernés, illustrent cette nouvelle volonté affichée de faire avancer les choses. Ainsi, la réalisation de la mine de Tala Hamza, ainsi que de l'usine de traitement du zinc et plomb, sans compter la mise en place des installations y afférentes, et la gestion globale du projet semble connaître un nouvel essor, avec ces démarches visant à booster les industries extractives. Dans ce cadre, il est important de souligner l'apport considérable de ce secteur précis, dans le développement économique et l'accroissement de la valeur ajoutée économique.
C'est ce que rapporte le dernier bulletin de l'Office national des statistiques (ONS), qui a cité les industries extractives (mines) parmi les secteurs dynamiques, ayant tiré la croissance économique du pays, au cours du premier trimestre 2024. Le président Tebboune a placé ce secteur névralgique, parmi ses principales préoccupations, en érigeant les mines comme, au titre de secteur prioritaire de ce quinquennat, capable de façonner l'économie nationale dans un futur proche.