Un écrivain à la dérive sociale

Reçu à notre rédaction, le romancier Aïssa Nakaf se plaint de n'avoir encore «rien reçu» suite à sa demande d'une subvention financière déposée auprès de la Direction de l'Organisation Nationale des Droits d'Auteur (Onda). Nakaf pointe du doigt «tout de go» les responsables de l'administration de la culture tant au niveau du ministère que celui de l'Onda. Lors de ses démarches (infructueuses), il a été reçu le 26 février 2023 par la ministre de la Culture et des Arts, Soraya Mouloudji, qui lui «aurait promis une seconde rencontre», dans le cadre, dit-il, du «soutien culturel». Au cours de cette seconde entrevue, Nakaf devrait exposer ses problèmes et présenter ses oeuvres littéraires publiées qui totalisent neuf ouvrages et un roman écrits entre 2001 et 2014. Notre interlocuteur a assuré que la ministre «a apprécié un poème épique sur le sommet arabe» composé de huit vers ainsi qu'un long poème intitulé «L'Algérie est la fierté des Arabes». Il a également produit un tableau poétique-épique sur l'Algérie intitulé «L'Algérie est la fierté de l'arabisme». Cet écrivain n'a pas manque de fustiger nombre de medias (sans les nommer) publics comme privées qui l'ont ballotté ici et là, de promesse en promesse.. Agé de 56 ans, Aïssa Nakaf, originaire de Taougrite-Centre dans la wilaya de Chlef, est père de quatre enfants adultes et «rangés» dont l'un, handicapé est, lui et sa famille, en grande partie à sa charge. Souffrant de maladies chroniques, il a déposé un dossier médical auprès de l'Onda en novembre 2022, pour demander une subvention financière dont il attend toujours l'approbation qui «l'aiderait à mieux faire face à une situation matérielle «très difficile». Devant l'échec douloureux de ces nombreuses démarches pour bénéficier d'une aide sociale financière, Aïssa Nakaf, demande à être de nouveau reçu par la ministre,et ce, par le biais de l'Onda dont il est normalement adhérent.