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Attentat à la probité, ouvrage de Allaoua Mouhoubi

Témoignage, un mea culpa et des vérités...

Un roman original qui retrace la vie d'un élu pris dans l'engrenage de la médiocrité et qui alerte sur les pièges auxquels peuvent être confrontés les élus intègres.

Ce livre, en forme romanesque, est comme un journal intime, d'un élu local, pris dans un engrenage de cercle mafieux.Il est rendu public pour prendre à témoin aussi bien l'opinion publique locale que les autorités concernées à tous les niveaux afin de se pencher sérieusement sur l'injustice qui le frappe d'une part et sur la gestion de la ville des Lumières, plongée dans les ténèbres.
Pour l'opinion politique avertie «Attentat à la probité» est un obus, qui pourrait, sous d'autres cieux, provoquer un mini séisme dans les têtes consciencieuses et faire réagir les autorités concernées à tous les niveaux, du moins celles relatives à la gestion des collectivités locales et judiciaires notamment, à se pencher sur le cas «Dreyfus» de la ville de Yemma gouraya. Ce «roman-bilan» est d'abord, une intrigue factuelle insérée dans la sphère polluée de la commune».
Dans ce récit à mi-chemin entre témoignage et mea culpa, l'auteur décrit son propre parcours d'élu local, qui, animé par la seule ambition de servir sa ville, de mettre son expérience au profit de sa commune, déchante à chaque fin de mandat pour se rendre compte après cinq mandats successifs qu'il a évolué dans un panier à crabes.

Une plume prolifique
Allaoua Mouhoubi, enseignant universitaire, connu pour sa plume fluide et prolifique, a toujours été tenté par l'écriture d'un livre sur la gestion des collectivités locales notamment et autres sujets relatifs à la vie politique depuis l'avènement du pluralisme politique. Mais, c'est plutôt cette lettre anonyme «chargée de haine et rédigée sur un désir brulant de vengeance» qui le pousse à crier à l'attentat contre la probité.
En effet, en 2018, au tout début de son cinquième mandat, qu'il qualifie de «mandat de trop», on fait sortir de la boîte d'archives ouverte à son encontre, à l'instar des 33 élus de l'Assemblée, une note de service datant de 2011 autorisant une entreprise privée à effectuer le ramassage des ordures ménagères dans l'un des sept villages dont l'accès est difficile avec un camion à benne au lieu d'une benne tasseuse.

Fragments de pratique de gestion
Ce qui aurait selon le faux calcul, «calculé», causé un préjudice aux finances de la commune. Il tentera dans ce roman de démontrer, le «faux calcul» avec chiffres à l'appui.
Pour réfuter toutes ses accusations, l'auteur démasque le pleutre et prouve par la même son innocence «page après page avec ténacité, se dessine le portrait d'un homme qui lutte pour prouver sa probité et faire tomber en filigrane le masque du corbeau» résume l'auteur dans l'extrait portant présentation de son roman.
Toute la première partie du roman, est réservée, en somme, à son affaire en justice en mettant en évidence la situation d'une «justice surchargée» et voire même dépassée par le nombre incalculable d'affaires qu'elle traite quotidiennement au point de passer outre une enquête approfondie de son affaire,tout en espérant un autre procès avec la présence de toutes les parties concernées pour rétablir la vérité.
La deuxième partie du roman est réservée aux différents aspects qui caractérisent la gestion de la commune, intitulée «fragments de pratique de gestion». Il dévoile la face cachée de l'administration communale, tout en la liant à la machine des marchés publics et le budget dans tous ses états en passant par le patrimoine a vau-l'eau sans survoler l'urbanisme entre mythe et convoitise.
L'auteur n'est pas parti par quatre chemins pour mettre à nu les pratiques machiavéliques de certains élus qui utilisent la misère sociale dans un chapitre intitulé «l'action sociale au rabais».

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