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Festival international d’Oran du film arabe

Les Oranais en force

Les hommes du cinéma arabe ne sont pas en reste de l’actualité marquant la vie sociale.

Le festival d'Oran du Film arabe se poursuit dans toutes ses compétitions drainant un flux important de cinéphiles venant suivre de près l'état du cinéma arabe et sa production à l'aune des transmutations secouant violemment et de plein fouet le monde entier dont également le Monde arabe.
Les hommes et les femmes du cinéma arabe ne sont pas en reste de l'actualité marquant leurs vies en immortalisant ces changements dans des oeuvres cinématographiques. D'ailleurs, ces oeuvres font l'objet des présentations l'une après l'autre à l'occasion de la compétition de cette édition du festival international du film arabe d'Oran.
La journée de mardi a été marquée par la projection de longs métrages et des documentaires traitant de sujets sociaux et humanitaires. Dans la catégorie des longs métrages, le réalisateur tunisien Mourad Bencheikh propose, en première mondiale, son oeuvre intitulée Un oiseau de paradis et dont l'histoire tourne autour d'un jeune Italien Amadeus amoureux d'une Ttunisienne nommée Betty.
Le scénario retrace la voracité du père de la jeune fille sollicitée pour imposer des conditions draconiennes. Ce film retrace les paradoxes asociaux fractionnant les liens sociaux en se justifiant par des paradigmes n'ayant pas lieu d'exister à telle enseigne que de belles histoires finissent très mal, par la séparation et son lot d'incidences de tristesse et d'angoisses.
Le long métrage égyptien Maryam's Choix du réalisateur Mahmoud Yahiail a également été projeté pour la première fois à l'échelle internationale.
Le film est une comédie qui met en lumière la famille de Maryam lorsque celle-ci se retrouve confrontée à une crise financière et paradoxalement exposée à une grande tentation financière. La compétition officielle des longs métrages a été bouclée par la projection du film mauritanien The Noir» du réalisateur Abderrahmane Sissako, qui raconte l'histoire d'une jeune femme ivoirienne en robe de mariée, assise dans un mariage collectif attendant. Alors que le prêtre devait contracter son mariage, la jeune fille surprend les présents en refusant le mariage tout en prenant la fuite. L'héroïne, Aya, qui s'installe dans la ville chinoise de Guangzhou, vit dans un quartier où se rassemblent les immigrants africains et travaille dans un salon de thé appartenant à un homme pour lequel elle n'a pas dissimulé son affection et ses sentiments, ce dernier lui a fait découvrir la culture du thé en Chine. Dans les longs et courts documentaires, sept oeuvres ont été projetées. Le premier court métrage documentaire Tayout de la réalisatrice tunisienne Roa Saleh.
Le scénario met en valeur l'histoire d'un jeune homme vivant dans le Sud tunisien à la frontière libyenne, qui a quitté son école pour se lancer dans la contrebande, ce dernier est influencé par son environnement social et aucunement par la pauvreté. Le deuxième court métrage documentaire est du réalisateur algérien Mohamed Wali, intitulé Tahtouh.
Le scénario est un flash-back qui renvoie les cinéphiles à 29 ans en arrière, lorsque les habitants du village d'«Avigo», situé dans les montagnes de Bordj Bou Arréeridj, décidèrent d'abandonner leurs souvenirs et de quitter leurs maisons en raison du terrorisme.
Agé de 59 ans, l'oncle Hassan, appelé Tahtouh, refusait d'abandonner le village dans lequel il a passé des années passionnées et passionnantes de son enfance.
Le troisième film, est The Dear» du réalisateur soudanais Bilal Arbab Ishaq Arbab. L'oeuvre traitait de l'histoire de Hadjar, la femme qui a décidé de travailler pour aider son mari à faire face aux dépenses du ménage.
La Palestine
pour toujours
Un jour, elle a décidé de retourner à l'école et de réussir l'examen du certificat d'études secondaires avant qu'elle ne soit confrontée à de grandes difficultés, peinant quant à concilier le travail, la gestion des affaires de sa maison, de ses enfants et de ses études.
En quatre minutes, le film Bucket du réalisateur yéménite Adel Muhammad Al Haimi, raconte une profonde histoire d'amour et une relation forte entre un homme âgé, Hadj Abdellah, et la vieille ville de Sanaa, une relation qui a duré plus de six décennies, au cours de laquelle il a consacré sa vie à restaurer et à décorer les bâtiments historiques de la ville. Utiliser des outils simples, notamment le seau.
Le court métrage documentaire saoudien Our Mother Eve a été le dernier à être projeté dans cette catégorie de films au programmés. Ses événements tournent autour de Yasmine, qui a été contrainte d'élever ses trois jeunes frères et soeurs après avoir été exposée à des conditions difficiles circonstances de la vie.
Berceau de la paix et des religions, la Terre sainte de la Palestine est piétinée par le sionisme sauvage tandis que son peuple continue à subir les pires atrocités génocidaires que l'homme n'ayant d'homme que le nom puisse infliger à son alter-ego, l'humain.
Bombardements de jour comme de nuit, viol et violations du moindre droit, confiscations des terres, démolitions des habitations, poursuite de la colonisation, tels sont les dépassements gravissimes perpétrés par le sionisme israélien contre le peuple palestinien ne faisant que défendant son honneur.
D'atroces images illustrant la violence sans limite sioniste ont rapportées par des réalisateurs palestiniens, ces derniers continuent à animer l'atelier cinématographique Distance zéro d'Oran à Ghaza lancé par le réalisateur palestinien Rachid Machharaoui, programmée dans le cadre de la 12ème édition du Festival international d'Oran du film arabe.
Cette dernière partie comprend 11 films issus de 22 oeuvres diverses considérées comme des témoignages vivants des crimes génocidaires commis par l'entité sioniste à Ghaza et sont l'oeuvre de
22 réalisateurs vivant dans la bande de Ghaza, dont les habitants restent résistants face à l'arrogance de l'entité sioniste, sachant que la majorité des réalisateurs sont des jeunes, qui ne se sont pas rendus face à la dureté de la situation et ont filmé, à travers leurs objectifs, les crimes odieux de l'armée sioniste contre des civils sans défense.
Cet ensemble d'oeuvres documentaires, qui traitent de sujets variés, met en lumière certains aspects de la vie difficile des habitants de Ghaza, en s'appuyant sur un dialogue fort pour transmettre la voix de la Palestine à l'étranger et en utilisant des éléments artistiques qui donnent au spectateur le sentiment de vivre ces événements dans tous leurs détails.

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