Des ateliers de formation sur cinéma

Les ateliers de formation dans le domaine de l'art cinématographique se poursuivent, pour la quatrième session, à Constantine depuis le 18 jusqu' au 22 mars 2023. Sous le patronage de la ministre de la Culture et des Arts Soraya Mouloudji, ces ateliers sont organisés par le Centre algérien de cinématographie (CAC), le Centre algérien de développement du cinéma (Cadc), en collaboration avec l'université Mentouri de Constantine, la direction de la culture et des arts de Constantine, la bibliothèque principale de lecture publique et le théâtre régional Mohamed Tahar Fergani de Constantine (TRC). Les ateliers sont ouverts autant aux amateurs qu'aux professionnels du cinéma avec des cours pratiques et théoriques pendant cinq jours, assurés par des experts dans le domaine du septième art. Il s'agit de Fathi Kafi (scénario et traitement dramatique), Ali Khelifa (son), Adlane Bekhouche (préparation du comédien), Seifdine Bendar (actorat), Salim Hamdi (réalisation), Ihab Mahfoud (image) et Tarek Mokhnache (assistant réalisateur). Les ateliers sont accompagnés d'une série de conférences et de rencontres sur le cinéma animées par Mohamed Hazourli, Rachid Benhadj, Ali Aïssaoui et Djallal Khechab. Outre le TRC et la cinémathèque de Constantine, les activités auront lieu à la faculté des arts à l'université de Constantine et à la Bibliothèque principale. L'organisation de ces ateliers s'inscrit dans une démarche initiée par le ministère de la Culture et des Arts pour consacrer le principe de «l'équité culturelle». Il s'agit d'assurer un cycle de formation et de projection de films au niveau national. Le programme a débuté en février 2023 à Oran. Il s'est poursuivi à Batna et à Tizi Ouzou. Après Constantine, des activités similaires sont prévues dans d'autres wilayas.
Plusieurs films algériens seront également projetés en présence de leurs réalisateurs: «Si Mohand Ou Mhand» d'Ali Mouzaoui, «Dzair» de Mahdi Tsabast, «Saliha» de Mohamed Sahraoui, «La vie d'après» d'Anis Djaâd, «Argu» d'Amar Belkacemi, «Abou Leïla» d'Amine Sidi Boumediène, «Matarès» de Rachid Benhadj, «Djenia» d'Abdelkrim Bahloul et «La mémoire des événements» de Rahim Aloui.