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Une gifle qui se paie cash

Pour des bribes, Abdelmalek. D. un Koubéen de 36 ans, coupable de destruction de bien d'autrui, et coups et blessures sur l'épouse de son tonton, a bénéficié des «largesses» des articles 406 et 442 du Code pénal.

Le jeune juge d'El Harrach (cour d'Alger) lui a infligé, après un interrogatoire, bien mené, huit mois d'emprisonnement ferme, alors que le procureur de la République avait requis sereinement, 18 mois d'emprisonnement ferme, pour les deux infractions: destruction de biens d'autrui, et coups et blessures sur la femme de son oncle. Voici encore une fois, une histoire de familles, qui aurait pu naître à la maison de la victime, et mourir à la sûreté urbaine du coin. «C'est cette manière de faire des services de sécurité, qui fait que de nos jours, les juges du siège entrent dans les salles d'audience avec des rôles, pas possibles! Il est temps de prendre ses responsabilités et de passer à l'action!» commente, la lèvre inférieure tombante et l'oeil larmoyant, un déjà vieux juge du siège, qui exerce à l'Est du pays. Pour revenir au procès d'El Harrach, disons simplement que le juge du jour, a travaillé sur une «instruction du dossier local» qu'il a très bien menée, pour arriver nettement, sans bavure et sans dommages, à la vérité. Les faits sont simples, mais très graves. En effet, comment qualifier des faits en eux-mêmes, banals, et pourtant d'une densité et d'une gravité, à prendre en considération, sur le plan strictement familial, mais qui a abouti sur le pupitre du ministère public? Et lorsque ce dernier s'empare d'une affaire, il ne prend jamais la précaution de mettre des gants! Il et apparu que par manque de respect, le neveu de M. le mari, est rentré à la maison pour discuter avec Meriem. D. l'épouse autour d'un problème strictement personnel. Mais il est nettement apparu que les mains ont devancé la «langue» du neveu, qui s'est alors vivement emporté, avant de lancer une gifle bien ajustée, qui a fait que Mme s'est crue, battue, humiliée et écrasée, par le garnement, qui n'a même pas respecté son oncle! Et pour tout vous dire en deux mots, la victime s'est présentée à l'audience, flanquée d'une jeune avocate, Me Fouzia Ghouyak, prête à participer au fait de rendre justice, proprement. «Voilà: c'est simple M. le président: l'inculpé Abdelmalek a profité de l'absence de son propre oncle, pour s'introduire dans le domicile, où se trouvait Meriem, l'épouse, pour évoquer des propos qui fâchent. Alors que la raison voulait qu'il n'aille pas chez son tonton, absent! Pour la défense, c'est un coup bien préparé. Il savait très bien que la victime serait seule à cette heure de la journée, et donc facilement attaquable, et qu'il pouvait, en toute quiétude malmener la femme seule! Ce détail set très important pour le tribunal, qui devrait prendre en considération, ce problème d'une femme seule, à la maison, quand même, elle serait une proche parente! C'est inadmissible, et la loi, dans son pan le mieux servi, se trouve de notre côté. Les demandes en dommages et intérêt, prouvent tout le mal fait à la victime. De plus, il a brisé et défiguré le domicile. Ajoutez la présence d'un certificat médical d'incapacité, et vous verrez, le verdict! Cela se paie! On ne s'en prend pas impunément à une femme seule, dans l'Algérie nouvelle! Il n'a même pas présenté ses excuses pour toutes les irrégularités commises, dans le logement de son propre oncle! Dans la section VIII: des destructions, des dégradations et dommages, des détournements de moyens de transport. Relatifs à l' article 406.
-.(loi n°06-23 du 20 décembre 2006), «Quiconque, volontairement, détruit ou renverse par quelque moyen que ce soit, en tout ou en partie, des bâtiments, des ponts, barrages, chaussées, digues, installations portuaires ou industrielles qu'il savait appartenir à autrui, ou qui cause une explosion d'une machine, soit la destruction d'un moteur faisant partie d'une installation industrielle, est puni de la réclusion à temps de cinq à dix ans, et d'une amende de 500000 DA à 1000000 de DA...»

De Quoi j'me Mêle

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