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La parade des noceurs

Lorsque nous dénonçons la justice d’hier, nous nous en prenons essentiellement au système proprement dit, car certains magistrats, eux, étaient d’une valeur certaine!

Parmi eux, il y avait des personnalités incontestables, mais que voulez-vous? C'était une Politique nationale, en passant par l'article 120. Cet article, taillé sur mesure, facilitait l'entrée des cadres de valeur dans les principaux rouages de l'Etat et du parti unique! Il était brandi, et constituait à lui seul, une épée de Damoclès! Exécution, après, protestation! Nous allons vous raconter une dramatique histoire, vécue par les parties, encore de ce monde! Nous nous souvenons d'un affreux accident qui a eu lieu au cours de la «parade des noceurs» qui accompagnaient les mariés traversant les villes et villages bordant l'autoroute Est-Ouest, encore en chantier.
Le cortège «fou» paradait en compagnie de dizaines d'autres, Oued Rhiou (Relizane), lorsque soudain, le jeune chauffeur d'un semi-remorque rentrant chez lui, tranquillement à BéjaÎa, vit plus d' une quinzaine de voitures, pleines a craquer de joyeux fêtards, emportés par la valse des véhicules qui zigzaguaient sur l'asphalte, pour finalement, foncer sur le mastodonte, qui ne put, hélas, éviter le choc! Résultat de la course: un horrible spectacle, difficilement soutenable! Une quinzaine de morts, dont plusieurs gisaient, offrant une image horrible de corps déchiquetés sur la caillasse, des morceaux de chair humaine éparpillés sur plusieurs mètres, des gens durement touchés, qui se lamentaient, espérant du secours le plus rapidement possible.
On comptait déjà plus d'une dizaine de morts, dont le frais couple fraichement uni!
Des morceaux de chair d'êtres humains, ensanglantés, déchiquetés, par les autos et poids lourds qui suivaient! Ici, il est bon de préciser que le juge d'instruction du tribunal du coin, sans tenir compte du PV des gendarmes, qui ont insisté sur le fait que le poids lourd venait de quitter leur barrage, donc, il ne fallait pas retenir l'excès de vitesse, était passé à côté de son sujet, parce que tout simplement, le populisme de l'époque le voulait!
Le pauvre jeune chômeur, avait vécu, après un coma de quelques jours, un véritable calvaire sur son lit d'hôpital face au juge, qui aurait dû, au malade, avant d'entamer l'acharnement contre lui, lui laisser un peu plus de temps, avant l'audition!
L'énergique intervention de l'avocat de l'inculpé d'homicide involontaire, Me Djamel Fodil, avait mis fin au traumatisme du malheureux conducteur. C'est dire ce qu'étaient certains juges, assurés de l'impunité, il y a vingt ans!
Rappelons que l'avocat de Bellevue à (Alger) avait soulevé une montagne, durant sa brève, mais audacieuse plaidoirie. Car pour lui, «la relaxe est là, devant le portail du tribunal!
Le chauffeur hospitalisé, car il était entré dans un coma désespéré de plusieurs jours. Où était la responsabilité de Zoubir. F.
Le conducteur qui a été traumatisé en premier, puisqu'il a tout vu, seul, au volant, l'affreux spectacle, que je trouve déplacé d'en reparler, ici, devant l'honorable tribunal, avec une soif de dire deux mots sur le ratage du juge d'instruction, qui a passé le plus clair de son temps à naviguer à vue inutilement. Il semble que le juge d'instruction ait paniqué, après l'intervention du procureur général qui n'a fait que recommander de la mesure et de la sagesse dans le traitement de ce dossier, qui ne présentait somme toute, qu'un accident involontaire, et pas un meurtre!
Finalement, le juge d'instruction de la cour de Relizane, était à côté de son sujet alors que le juge du siège, lui, avait la compétence voulue, pour ce genre de procès!

De Quoi j'me Mêle

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