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La blonde en robe noire

Les coups et blessures volontaires et réciproques relèvent exclusivement de l’article 264 du Code pénal! Iheb.R. et Waheb. J. vont devoir payer cash la bêtise d’avoir présenté deux arrêts de travail!

La salle d'audience du tribunal du coin a fait le plein, ce dimanche, car les deux inculpés, étaient connus et très connus, surtout que la rixe s'est déroulée à proximité du tribunal, chose curieuse que les citoyens, éberlués, d'abord, n'arrivaient pas à croire, mais qui durent se rendre à l'évidence! D'entrée, la présidente de la section correctionnelle du tribunal a voulu prendre les rênes des débats, et ne pas permettre aux parties en présence de déborder aux dépens de la vérité. La présence de Me Habib Benhadj, l'avocat d'Alger, a ajouté plus de crédibilité au procès. Le second conseil, Me Nassima Aïd, l'avocate de Chéraga (Tipaza) a de suite considéré les faits, comme exagérés, grossis et menant vers le bâton, sans carotte! Elle a même fait appel au bon sens des parties remontées comme jamais. «À notre humble avis, il n'y a pas lieu d'évoquer l'arme blanche, en l'occurrence un... minuscule coupe ongles, qui ne peut être une arme blanche!» rumine l'avocate blonde qui n'a fait que répondre à son fougueux d'ainé, Me Benhadj, lequel a parlé de l'utilisation d'un morceau de lame à raser! «Monsieur le président, je voudrais ici, ouvrir une petite parenthèse concernant la bagarre. Iheb et Ouaheb sont deux voisins qui avaient un vieux contentieux à régler depuis fort longtemps, et l'occasion s'est présentée, le vendredi matin, au marché de la cité que tous les voisins fréquentaient et connaissaient. La très chaude discussion a eu lieu sous le balcon de mon client. Des mots très durs ont été prononcés. Des locutions choquantes ont été proférées par le voisin Ouaheb. Iheb s'est fâché, considérant que le voisin, a prononcé des mots pas gentils du tout, devant nos voisins, qui venaient d'apprendre des choses pas correctes du tout! Et puis, la discussion a pris une autre direction, à savoir, la dernière offensive lancée par les éléments de la police judiciaire qui ont, à maintes reprises, démantelé des réseaux spécialisés dans le trafic de comprimés psychotropes. Le dernier en date a été la neutralisation d'une bande de trois narcotrafiquants, parmi lesquels le propre frangin d'Ouaheb. L'opération s'est soldée par une saisie totale à travers le territoire national, de comprimés psychotropes, suite à des informations selon lesquelles un groupe organisé tentait d'acheminer une quantité de psychotropes sur le territoire de compétence des wilayas.
À cet effet, les services de police, et ceux de la gendarmerie ont mis en place un plan pour démanteler ce réseau. Les investigations ont permis d'identifier et d'arrêter quarante trois trafiquants. Une énorme quantité de comprimés de psychotropes, un montant de 6,370 millions de DA et douze véhicules dont six de tourisme ont été saisis. Les inculpés seront présentés devant la justice après l'achèvement des recherches complémentaires à la suite d'aveux de suspects, qui ont finalement opté pour la «coopération» avec la justice qui, au passage, n'a rien demandé à ces trafiquants en herbe, puisqu'ils n'avaient pas tenu ving-quatre heures de détention préventive, qu'ils ont tout craché devant le procureur qui les a envoyés vers le juge d'instruction, pour une enquête plus approfondie, comme c'est toujours le cas, dans de pareils dossiers. Puis, un estivant retardataire a signalé des sacs suspects qui flottaient au large du port. Des sacs noirs et gris, attachés par des cordes, avaient attiré l'attention des promeneurs. Les gendarmes ont saisi près de 500 kilos de drogue dure, découverts par de jeunes en train de faire la bringue. une tentative d'introduction d'une énorme quantité de came destinée à l'inondation de notre pays par ces poisons et drogues. Ouaheb n'avait pas fini son récit que des éclats de voix se firent entendre au marché! On reprochait au voisin, d'avoir repris le «marché» ou le deal, passé entre le procureur et lui!
La réduction de peine contre les propos visant à enfoncer le frangin de Iheb, enfoncé jusqu'au cou dans l'affaire de drogue, suscitée! «Et si nous revenions à notre sujet du jour? Les coups et blessures! Il y a deux certificats médicaux de treize et quinze jours! S'il y avait eu blessures, ce n'est certainement pas avec des ongles, que cela avait été fait! Alors, où est la vérité?»dit à haute voix, le président qui voulait visiblement en finir avec ce dossier. Une affaire de voisinage qui a tourné au vinaigre«Les coups et blessures volontaires» ont été gâtés par le législateur, puisque dans le chapitre 1, du titre II et de la section 1, l'article 264 du Code pénal (loi n° 06-23 du 20 décembre 2006) dispose que: «Quiconque, volontairement, fait des blessures ou porte des coups à autrui ou commet toute autre violence ou voie de fait, et s'il résulte de ces sortes de violence, une maladie ou une incapacité totale de travail pendant plus de quinze jours, est puni d'un emprisonnement d'un à cinq ans et d'une amende de (100 000) cent mille à (500 000) cinq cent mille dinars... Cet article de loi escamoté à dessein, est si simple que le juge du siège n'ira pas par quatre chemins! La gravité des termes à elle seule, prouve tout le sérieux mis dans la lutte contre les violences dues aux gens. Le président a tout ce qu'il faut pour arrêter la sentence adéquate, en vue de punir les auteurs d'échanges de coups. Il préféra attendre la semaine suivante pour donner le verdict. 

De Quoi j'me Mêle

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